Critique film
Publié le 12/01/2016 à 12:46 par Fred
Airport 75 : 747 en Péril

6,5 /10
Afin d'éviter l'épaisse masse de brouillard qui recouvre Los Angeles, le Boeing 747 de la Columbia Airlines s'apprête à atterrir à Salt Lake City. Alors que le commandant Stacy entame sa descente vers l'aéroport, le pilote d'un petit avion de tourisme est victime d'une crise cardiaque et se crashe dans le cockpit du 747. Plusieurs membres de l'équipage du Boeing sont tués sur le coup. Le pilote est grièvement blessé, incapable de tenir les commandes. Avec l'aide des aiguilleurs du ciel, la chef de cabine Nancy va tenter de maintenir l'avion en vol...
Deuxième pièce de la franchise "Airport" débutée en 1970 avec l'opus réalisé par George Seaton avec entre autres Burt Lancaster, Dean Martin et Jacqueline Bisset. "747 en péril" atterrit donc dans les salles en France en 1974. Doté d'un casting solide, on retrouve tout de même Georges Kennedy (qui fera tous les films de la série), Karen Black ("Gatsby le Magnifique"), Lynda Blair (dont "L'exorciste" sort en salle au même moment) et enfin, la tête d'affiche : Charlton Heston.
Utilisant les codes habituels des films catastrophes aériennes, "Airport 75" reprend la construction classique du genre en présentant les différents personnages qui vont se retrouver en plein ciel dans le Boeing. On a donc affaire à une première partie où peu de chose ne se passe vraiment si ce n'est des dialogues plus ou moins banals entre les différents protagonistes afin de comprendre leurs histoires personnelles. L'idée étant de retarder au maximum le décollage de l'avion dans le montage du long métrage et de ménager un suspens afin de laisser les spectateurs se projeter dans l'histoire.
La réalisation très classique de Jack Smight peine à maintenir une véritable tension jusqu’au point culminant qui verra les deux avions se percuter et entraîner une série de catastrophe en chaîne.
Karen Black, prenant le rôle de l'hôtesse en détresse, se retrouve aux commandes de l'avion de ligne et va devoir gérer le pilotage jusqu’à l'arrivée des secours qui sera évidemment incarné par Charlton Heston. Entre incarnation du mâle américain typique et fêlures du passé, il incarne son rôle en donnant le minimum mais le talent de l'acteur suffit à le rendre crédible.
Bien que le film présente quelques scènes spectaculaires comme la collision en vol ou le sauvetage en plein ciel, plutôt bien rythmées. Le véritable atout du métrage reste la patine kisch qu'il prend avec les années qui passent. On peut lui reprocher d'abuser un peu des scènes servant uniquement de remplissage (notamment la relation entre Linda Blair et la nonne) et une utilisation un peu légère d'un casting qui aurait mérité d'être un peu plus mise en avant. Sans atteindre les sommets des grands films catastrophe, "747 en péril" se laisse tout de même voir ou revoir avec un certain plaisir.
Utilisant les codes habituels des films catastrophes aériennes, "Airport 75" reprend la construction classique du genre en présentant les différents personnages qui vont se retrouver en plein ciel dans le Boeing. On a donc affaire à une première partie où peu de chose ne se passe vraiment si ce n'est des dialogues plus ou moins banals entre les différents protagonistes afin de comprendre leurs histoires personnelles. L'idée étant de retarder au maximum le décollage de l'avion dans le montage du long métrage et de ménager un suspens afin de laisser les spectateurs se projeter dans l'histoire.
La réalisation très classique de Jack Smight peine à maintenir une véritable tension jusqu’au point culminant qui verra les deux avions se percuter et entraîner une série de catastrophe en chaîne.
Karen Black, prenant le rôle de l'hôtesse en détresse, se retrouve aux commandes de l'avion de ligne et va devoir gérer le pilotage jusqu’à l'arrivée des secours qui sera évidemment incarné par Charlton Heston. Entre incarnation du mâle américain typique et fêlures du passé, il incarne son rôle en donnant le minimum mais le talent de l'acteur suffit à le rendre crédible.
Bien que le film présente quelques scènes spectaculaires comme la collision en vol ou le sauvetage en plein ciel, plutôt bien rythmées. Le véritable atout du métrage reste la patine kisch qu'il prend avec les années qui passent. On peut lui reprocher d'abuser un peu des scènes servant uniquement de remplissage (notamment la relation entre Linda Blair et la nonne) et une utilisation un peu légère d'un casting qui aurait mérité d'être un peu plus mise en avant. Sans atteindre les sommets des grands films catastrophe, "747 en péril" se laisse tout de même voir ou revoir avec un certain plaisir.

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