Hiver 1820. Le baleinier Essex quitte la Nouvelle-Angleterre et met le cap sur le Pacifique. Il est alors attaqué par une baleine gigantesque qui provoque le naufrage de l'embarcation. À bord, le capitaine George Pollard, inexpérimenté, et son second plus aguerri, Owen Chase, tentent de maîtriser la situation. Mais face aux éléments déchaînés et à la faim, les hommes se laissent gagner par la panique et le désespoir…

Après plusieurs adaptations cinématographiques, Ron Howard décide d'adapter le roman "In the Heart of the Sea" rédigé par Nathaniel Philbrick s'inspirant lui-même du roman culte d'Herman Melville "Moby Dick". C'est donc une aventure marine que l'on va suivre mais pas que. L'histoire qui nous est ici contée n'est pas que du pur spectacle, mais prend le parti pris de mettre presque en toile de fond le fameux cachalot pour mieux dépeindre le périple vécu par les hommes présents sur le baleinier L'Essex.

Évidemment, le spectateur s'attend à du grandiose, du spectaculaire et le réalisateur assure haut la main de ce côté là. Les effets spéciaux sont justes parfaits avec une mise en abîme au plus près des profondeurs comme si on y était.
Tout cela est vrai dans la première moitié du film mais dans sa seconde partie, le film prend une tournure inattendue qui pourra peut-être en dérouter certains. On est davantage dans le survival que dans le spectacle pur et dur.
Et j'ai trouvé l'idée de ce revirement de situation plutôt bonne du fait que le spectateur vit pleinement le périple avec son lot de scènes d'action et d'émotions, le tout porté par un message de survie fort et fédérateur.

A vous de juger maintenant en allant voir cette œuvre emprunte de liberté et servie par un casting de choix.