Critique film
Publié le 02/11/2015 à 13:51 par Ciné Vor
Crimson Peak

8 /10
Au début du siècle dernier, Edith Cushing, une jeune romancière en herbe, vit avec son père Carter Cushing à Buffalo, dans l’État de New York. La jeune femme est hantée, au sens propre, par la mort de sa mère. Elle possède le don de communiquer avec les âmes des défunts et reçoit un étrange message de l’au-delà : "Prends garde à Crimson Peak". Une marginale dans la bonne société de la ville de par sa fâcheuse "imagination", Edith est tiraillée entre deux prétendants: son ami d’enfance et le docteur Alan McMichael.
Dans la lignée de "Rebecca" (1940) d'Alfred Hitchcock, la dernière œuvre de Del Toro à ce jour, se révèle être un vrai petit bijou d'épouvante au suspense intense. Sombre, passionné et envoûtant "Crimson Peak" saisie notre âme et l'emporte dans son univers frémissant d'angoisse.
Magnifiquement mise en scène, l'histoire se déroule dans des décors d'époque somptueux, un vrai régal pour les yeux des amoureux de cinéma, en particulier des grands classiques de l'horreur à l'ancienne.
Le spectacle est d'une beauté éblouissante ravivant sans mal les flammes passionnées d'un des maîtres du cinéma de genre. Le travail des décorateurs et costumiers est étourdissant, deux heures de poésie néo-gothique qui évoluent avec une sensibilité du détail remarquable à travers un cadrage des plus maîtrisé et un éclairage aux teintes sournoise et glaciales.
Porté par un casting fascinant, Mia Wasikowska ("Alice au pays des merveilles") en tête de file, brille d'un éclat démesuré, tout simplement fascinante, élégante, sensible et aguerrie, elle apporte le souffle nécessaire à l'interprétation de son personnage. Tom Hiddleston ("Thor") quant à lui, fournit son charme perfide et inquiétant formant une alchimie flamboyante et fascinante, Jessica Chastain ("Zero Dark Thirthy") incarne une femme sournoise et machiavélique.
La bande originale composée par Fernando Velazquez ("Mama", "L'orphelinat") étincelle d'étrange et de poésie ce spectacle macabre, fertilisant ainsi l'œuvre d'une douceur empoisonnée attrayante.
Entre romance et histoire de fantômes, Del Toro, offre un véritable divertissement, moins effrayant que prévu, mais dont on sort convaincu.
En conclusion, malgré l'évidence de l'intrigue, ce mélodrame associé aux décors somptueux apporte à cette romance gothique, une puissance esthétique quasi sans failles pour un résultat inspiré, terrifiant et émouvant.
Magnifiquement mise en scène, l'histoire se déroule dans des décors d'époque somptueux, un vrai régal pour les yeux des amoureux de cinéma, en particulier des grands classiques de l'horreur à l'ancienne.
Le spectacle est d'une beauté éblouissante ravivant sans mal les flammes passionnées d'un des maîtres du cinéma de genre. Le travail des décorateurs et costumiers est étourdissant, deux heures de poésie néo-gothique qui évoluent avec une sensibilité du détail remarquable à travers un cadrage des plus maîtrisé et un éclairage aux teintes sournoise et glaciales.
Porté par un casting fascinant, Mia Wasikowska ("Alice au pays des merveilles") en tête de file, brille d'un éclat démesuré, tout simplement fascinante, élégante, sensible et aguerrie, elle apporte le souffle nécessaire à l'interprétation de son personnage. Tom Hiddleston ("Thor") quant à lui, fournit son charme perfide et inquiétant formant une alchimie flamboyante et fascinante, Jessica Chastain ("Zero Dark Thirthy") incarne une femme sournoise et machiavélique.
La bande originale composée par Fernando Velazquez ("Mama", "L'orphelinat") étincelle d'étrange et de poésie ce spectacle macabre, fertilisant ainsi l'œuvre d'une douceur empoisonnée attrayante.
Entre romance et histoire de fantômes, Del Toro, offre un véritable divertissement, moins effrayant que prévu, mais dont on sort convaincu.
En conclusion, malgré l'évidence de l'intrigue, ce mélodrame associé aux décors somptueux apporte à cette romance gothique, une puissance esthétique quasi sans failles pour un résultat inspiré, terrifiant et émouvant.



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