Critique film
Publié le 03/05/2016 à 17:02 par Ciné Vor
Délivrance : Les Enquêtes du Département V

9 /10
Une bouteille jetée à la mer, repêchée et oubliée dans un commissariat des Highlands. A l’intérieur, un appel au secours écrit en lettres de sang et en danois. Lorsque le message échoue au Département V de la police de Copenhague, chargé des dossiers non élucidés, les années ont passé... L’imprévisible Carl Mørck, Assad, son assistant syrien au flair infaillible, et Rose, leur secrétaire, vont-ils prendre au sérieux ce SOS ?
Troisième volet des "enquêtes du département V", "Délivrance" met en avant une nouvelle affaire criminelle. Une intrigue sur fond de disparitions d’enfants, cette fois-ci porter à l’écran par un autre cinéaste, en la personne de Hans Petter Moland .
Nous retrouvons ainsi le duo de flics investi d’une mission dans laquelle l’espace-temps s’avère être un élément important d’un suspense toujours aussi ahurissant.
Si les deux premiers films de la saga étaient teintés d’une certaine noirceur à l’image, cette troisième aventure se dévoile sous un aspect plus coloré. L’enquête se déploie la plupart du temps de jour et à travers des scènes qui ont pour toile de fond : des champs fleurissant ou encore une mer calme et ensoleillée. Nuancé toutefois d’un scénario toujours aussi lugubre et d’une habileté à transcender le spectateur, le film arbore toujours le même thème fort qu’est le traumatisme.
Encore une fois, bien ficelée, cette troisième investigation propose un nouvel atout de taille : le rythme !
Tendu et nerveux, nous assistons impuissant à une affaire encore plus palpitante que ses cons½urs, proposant un brin d’action et d’humour novateur que les deux premiers opus semblaient avoir écartés.
Toujours campé par les comédiens Nikolaj Lie Kaas ("Enfant 44") et Fares Fares ("Zero Dark Thirty"), les deux policiers vont devoir faire face à leur foi, leurs doutes et leurs peurs. Et si, le premier nommé semble plus perturbé que jamais, il n’aura d’autres choix que d’affronter ses propres démons. Quant au second, (Assad) il semble avoir pris une totale confiance en lui-même, tout en continuant d’encaisser une stigmatisation due à ses origines.
Cette paire, fonctionne toujours et affirme désormais une complicité plus amicale et protectrice que jamais, entre les deux compères.
En bref, ce troisième thriller s’aligne parfaitement dans la continuité du succès prononcé des deux premiers. Et se permet le luxe de proposer quelques innovations de très bonnes factures.
Nous retrouvons ainsi le duo de flics investi d’une mission dans laquelle l’espace-temps s’avère être un élément important d’un suspense toujours aussi ahurissant.
Si les deux premiers films de la saga étaient teintés d’une certaine noirceur à l’image, cette troisième aventure se dévoile sous un aspect plus coloré. L’enquête se déploie la plupart du temps de jour et à travers des scènes qui ont pour toile de fond : des champs fleurissant ou encore une mer calme et ensoleillée. Nuancé toutefois d’un scénario toujours aussi lugubre et d’une habileté à transcender le spectateur, le film arbore toujours le même thème fort qu’est le traumatisme.
Encore une fois, bien ficelée, cette troisième investigation propose un nouvel atout de taille : le rythme !
Tendu et nerveux, nous assistons impuissant à une affaire encore plus palpitante que ses cons½urs, proposant un brin d’action et d’humour novateur que les deux premiers opus semblaient avoir écartés.
Toujours campé par les comédiens Nikolaj Lie Kaas ("Enfant 44") et Fares Fares ("Zero Dark Thirty"), les deux policiers vont devoir faire face à leur foi, leurs doutes et leurs peurs. Et si, le premier nommé semble plus perturbé que jamais, il n’aura d’autres choix que d’affronter ses propres démons. Quant au second, (Assad) il semble avoir pris une totale confiance en lui-même, tout en continuant d’encaisser une stigmatisation due à ses origines.
Cette paire, fonctionne toujours et affirme désormais une complicité plus amicale et protectrice que jamais, entre les deux compères.
En bref, ce troisième thriller s’aligne parfaitement dans la continuité du succès prononcé des deux premiers. Et se permet le luxe de proposer quelques innovations de très bonnes factures.



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