Banquier d'affaires ayant brillamment réussi, Davis a perdu le goût de vivre depuis que sa femme est décédée dans un tragique accident de voiture. Malgré son beau-père qui le pousse à se ressaisir, il sombre de plus en plus. Un jour, il envoie une lettre de réclamation à une société de distributeurs automatiques, puis lui adresse d'autres courriers où il livre des souvenirs personnels. Jusqu'au moment où sa correspondance attire l'attention de Karen, la responsable du service clients. Peu à peu, une relation se noue entre eux. Entre Karen et son fils de 15 ans, Davis se reconstruit, commençant d'abord par faire table rase de sa vie passée …

Jean-Marc Vallée est un de ces réalisateurs qui fait la part belle à ses personnages et notamment à son personnage principal et qui lui offre un film dans lequel tout son talent d'acteur peut s'exprimer.

Et ce film ne déroge pas à la règle tant Jake Gyllenhaal est époustouflant dans le rôle d'un homme éculé par la vie qui va devoir se reconstruire tant bien que mal.

Le choix de cet acteur n'est pas dû au hasard car quand on voit la filmographie de Jake on s’aperçoit très vite qu'il est l'homme de la situation. C'est bien simple, il y a lui et le reste. Le reste c'est la vie qui l'entoure, celle des autres, qu'il va devoir prendre en compte pour se reconstruire et avancer.

On suit donc Davis Mitchell dans sa vie passée, présente et future. Cette vie difficile à appréhender faite d'incertitude mais qu'il faut arriver à dompter pour avancer et faire table rase du passé pour ne garder que le meilleur.

Je ne peux pas trop en dire sans dévoiler l'essence même de l'intrigue car celle-ci se construit au fur et à mesure qu'elle avance. Et en tant que spectateur il est très intéressant de vivre cette expérience cinématographique sans qu'elle soit gâcher par des spoilers inutiles.

Surtout que le film est émotionnellement riche et vous invite au voyage, celui de la vie de chacun d'entre nous.