Un virus inconnu se répand en Corée du Sud, l'état d'urgence est décrété. Les passagers du train KTX se livrent à une lutte sans merci afin de survivre jusqu'à Busan, l'unique ville où ils seront en sécurité...

Accrochez-vous car une fois parti, le "Dernier train pour Busan" ne vas pas s'arrêter ! Sur presque 2 heures de temps, c'est une véritable aventure qui vous attend.

N'étant pas adepte des films asiatiques, je suis quand même allé voir ce film plus grand public. Et en sortant de ma séance, je n'ai pas regretté mon choix.

Les films de zombies sont devenues comme une mode à suivre mais peu d'entre eux arrivent à renouveler le genre.

Évidemment, en voyant ce film, on peut le comparer aisément à "World War Z" sorti il y a 3 ans.
Pour ma part, j'avais beaucoup apprécié ce film de zombies certes typiquement ricain mais hautement divertissant. Et bien c'est ce que j'ai ressenti avec la version sud-coréenne si je puis dire.

Tous les éléments d'un bon film de zombies sont réunis mais adaptés à la sauce asiatique.
Voici ce que vous retrouvez dans le film : des acteurs sud-coréens qui pour une fois ne surjouent pas, de l'horreur bien dosé, de l'action déchaîné, une histoire simpliste mais prenante et de l'émotion à l'état pur.
Car oui l'émotion est un point fort du film contrairement aux ricains dont celle-ci est formatée et courue d'avance.

Ici, on sent que tout sonne vrai et que rien n'ai laissé au hasard. En y regardant de plus près, on s'aperçoit également que le réalisateur délivre une satire sociale notamment sur la politique du pays.
On peut donc y voir comme message subliminal la différence qui existe entre les classes sociales. Et quand on sait que Sang-Ho Yeon est un cinéaste engagé où chacun de ses films traitent de sujets brûlants alors on est tout de suite moins surpris.

Dans le film, on dénote également un savant mélange de sérieux et d'ironie bien senti qui transparaît tout du long, ce qui n'est pas pour nous déplaire.

Avec ce film, le cinéma asiatique prouve qu'il peut faire face au cinéma américain.
Surtout que ce métrage a été réalisé à moindre coût et qu'il est devenu en quelques semaines un véritable phénomène au box-office en Corée du sud raflant tout sur son passage. En sera-t-il de même à l'étranger ? Affaire à suivre...