Critique film
Publié le 15/01/2016 à 10:42 par Ciné Vor
Docteur Frankenstein

7,5 /10
Le scientifique aux méthodes radicales Victor Frankenstein et son tout aussi brillant protégé Igor Strausman partagent une vision noble : celle d'aider l'humanité à travers leurs recherches innovantes sur l'immortalité. Mais les expériences de Victor vont trop loin, et son obsession engendre de terrifiantes conséquences. Seul Igor peut ramener son ami à la raison et le sauver de sa création monstrueuse.
C’est Paul McGuigan qui est aux commandes de cette nouvelle adaptation cinématographique libre du roman culte de Mary Shelley, on lui doit le peu mémorable "Push" avec Dakota Fanning et Chris Evans.
Je précise que c’est une adaptation libre, comme la plupart des films sur le sujet, car elle ne reflète quasiment pas le roman. L’histoire étant vu par le regard que porte Ygor (Daniel Radcliffe) sur son associé et ami le docteur Frankenstein (James McAvoy). Ygor n’existe pas dans le roman, c’est un personnage créé par l’univers du cinéma, de plus l’aventure gothique de nos deux héros se déroule à Londres puis en Écosse alors que dans l’œuvre de Mary Shelley, c’est Genève puis Londres, qui forment la toile de fond de ce drame fantastique.
Le film se veut plus moderne et coloré que ce qui nous a toujours été proposé jusqu’alors, le mélodrame gothico-fantastique met en avant les mêmes valeurs humaines, comme l’amitié, l’amour et l’ambition sans oublier cette folie dont l’homme peut s’emparer à vouloir se prendre pour Dieu.
Cette adaptation n’est pas la plus réussit, toutefois le spectacle est au rendez-vous, mise en scène explosive, pluie incessante, décors magistraux et surtout principal mérite, les monstres ne sont pas faits d’images de synthèse. Chose assez rare aujourd’hui pour être souligné. Les effets spéciaux sont donc très aboutis, le premier monstre est effrayant et criant de vérité, sa gestuelle est parfaite et quand on pense que cette créature est manipulée par un ou plusieurs marionnettistes avec un tel talent, on ne peut alors que regretter que cette profession soit en voie de disparition. Le second monstre, principale créature inspirée du roman, se voit ici donner un nom, celui de Prométhée. On ne découvre cette créature emblématique que dans la dernière partie du film, mais quelle satisfaction, là encore, de constater qu’elle soit camper par un comédien. Et cocorico, c’est un Français ! Guillaume Delaunay, notre "Requin" à nous, pourquoi requin ? Eh bien, tout simplement, car les traits de son visage et son important gabarit, font énormément penser à cet acteur qu’était Richard Kiel l’Américain qui campait "le requin" dans deux épisodes de la saga James Bond.
C’est donc une nouvelle adaptation qui brille essentiellement par son ambition technique, son scénario divertissant s’éloigne du roman mais garantie le divertissement, l’action et l’émotion. Son duo inédit de comédiens venant renforcé, l’ambition d’un réalisateur aux bonnes intentions, mais trop éloignées de l’œuvre originale.
Je précise que c’est une adaptation libre, comme la plupart des films sur le sujet, car elle ne reflète quasiment pas le roman. L’histoire étant vu par le regard que porte Ygor (Daniel Radcliffe) sur son associé et ami le docteur Frankenstein (James McAvoy). Ygor n’existe pas dans le roman, c’est un personnage créé par l’univers du cinéma, de plus l’aventure gothique de nos deux héros se déroule à Londres puis en Écosse alors que dans l’œuvre de Mary Shelley, c’est Genève puis Londres, qui forment la toile de fond de ce drame fantastique.
Le film se veut plus moderne et coloré que ce qui nous a toujours été proposé jusqu’alors, le mélodrame gothico-fantastique met en avant les mêmes valeurs humaines, comme l’amitié, l’amour et l’ambition sans oublier cette folie dont l’homme peut s’emparer à vouloir se prendre pour Dieu.
Cette adaptation n’est pas la plus réussit, toutefois le spectacle est au rendez-vous, mise en scène explosive, pluie incessante, décors magistraux et surtout principal mérite, les monstres ne sont pas faits d’images de synthèse. Chose assez rare aujourd’hui pour être souligné. Les effets spéciaux sont donc très aboutis, le premier monstre est effrayant et criant de vérité, sa gestuelle est parfaite et quand on pense que cette créature est manipulée par un ou plusieurs marionnettistes avec un tel talent, on ne peut alors que regretter que cette profession soit en voie de disparition. Le second monstre, principale créature inspirée du roman, se voit ici donner un nom, celui de Prométhée. On ne découvre cette créature emblématique que dans la dernière partie du film, mais quelle satisfaction, là encore, de constater qu’elle soit camper par un comédien. Et cocorico, c’est un Français ! Guillaume Delaunay, notre "Requin" à nous, pourquoi requin ? Eh bien, tout simplement, car les traits de son visage et son important gabarit, font énormément penser à cet acteur qu’était Richard Kiel l’Américain qui campait "le requin" dans deux épisodes de la saga James Bond.
C’est donc une nouvelle adaptation qui brille essentiellement par son ambition technique, son scénario divertissant s’éloigne du roman mais garantie le divertissement, l’action et l’émotion. Son duo inédit de comédiens venant renforcé, l’ambition d’un réalisateur aux bonnes intentions, mais trop éloignées de l’œuvre originale.



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