Critique film
Publié le 17/03/2025 à 12:24 par Grégory
Douce Nuit, Sanglante Nuit 2

6 /10
Dans "Douce nuit, sanglante nuit 2", le jeune frère de Billy Chapman, Ricky, poursuit la tradition familiale du carnage de Noël. Le père Noël serial killer est de retour pour apporter de jolis cadeaux : à savoir des morceaux de corps déchiquetés !
Il est des suites qui défient toute logique cinématographique et "Douce Nuit, Sanglante Nuit 2" (1987) en est un exemple parfait. Réalisé par Lee Harry, ce slasher est la suite directe du premier opus sorti en 1984, mais il souffre d'un problème majeur : il passe presque la moitié de son temps à recycler des images du film original.
L’intrigue suit Ricky Caldwell, le frère du tueur du premier film, qui est interné dans un asile et raconte son histoire à un psychiatre. Ce prétexte narratif permet aux scénaristes de remplir les quarante premières minutes du film avec des flashbacks détaillant les événements de "Douce Nuit, Sanglante Nuit". Le résultat est une première moitié frustrante pour ceux qui connaissent déjà l’histoire et une introduction décousue pour les nouveaux venus.
Mais là où le film devient réellement fascinant – et involontairement hilarant – c’est dans sa seconde moitié, lorsque Ricky, interprété par Eric Freeman, prend le relais de son frère et plonge dans une folie meurtrière. Freeman livre une performance inoubliable, mais pour toutes les mauvaises raisons. Son jeu est caricatural, ses expressions faciales exagérées et son fameux "Garbage Day !" crié avant d’abattre un passant est devenu un meme culte parmi les amateurs de nanars.
Le film souffre d’un budget dérisoire, ce qui se ressent dans ses décors minimalistes, son montage bancal et ses meurtres souvent tournés avec un certain manque d’inventivité. Pourtant, malgré ses faiblesses évidentes, "Douce Nuit, Sanglante Nuit 2" a acquis une réputation de film culte. Son côté involontairement comique, notamment grâce à la performance excessive de Freeman et à des dialogues absurdes, en fait une œuvre appréciée par les amateurs de cinéma bis et de soirées nanars.
D’un point de vue purement cinématographique, il est difficile de défendre ce film. Il ne propose rien de nouveau, n’apporte pas de réelle tension et se contente d’exploiter le succès modeste du premier opus avec un manque flagrant d’ambition. Mais paradoxalement, c’est ce qui fait son charme. Il incarne à merveille cette catégorie de films si mauvais qu’ils en deviennent bons, un plaisir coupable qu’on prend plaisir à revoir entre amis pour en rire.
En conclusion, "Douce Nuit, Sanglante Nuit 2" n’est pas un bon film, mais il est indéniablement divertissant pour les bonnes raisons… ou plutôt les mauvaises. Si vous cherchez un slasher efficace, passez votre chemin. Mais si vous voulez voir un chef-d’œuvre du mauvais goût, avec des dialogues ridicules et un acteur principal qui donne tout (vraiment tout), alors vous tenez là une pépite du cinéma nanar.
L’intrigue suit Ricky Caldwell, le frère du tueur du premier film, qui est interné dans un asile et raconte son histoire à un psychiatre. Ce prétexte narratif permet aux scénaristes de remplir les quarante premières minutes du film avec des flashbacks détaillant les événements de "Douce Nuit, Sanglante Nuit". Le résultat est une première moitié frustrante pour ceux qui connaissent déjà l’histoire et une introduction décousue pour les nouveaux venus.
Mais là où le film devient réellement fascinant – et involontairement hilarant – c’est dans sa seconde moitié, lorsque Ricky, interprété par Eric Freeman, prend le relais de son frère et plonge dans une folie meurtrière. Freeman livre une performance inoubliable, mais pour toutes les mauvaises raisons. Son jeu est caricatural, ses expressions faciales exagérées et son fameux "Garbage Day !" crié avant d’abattre un passant est devenu un meme culte parmi les amateurs de nanars.
Le film souffre d’un budget dérisoire, ce qui se ressent dans ses décors minimalistes, son montage bancal et ses meurtres souvent tournés avec un certain manque d’inventivité. Pourtant, malgré ses faiblesses évidentes, "Douce Nuit, Sanglante Nuit 2" a acquis une réputation de film culte. Son côté involontairement comique, notamment grâce à la performance excessive de Freeman et à des dialogues absurdes, en fait une œuvre appréciée par les amateurs de cinéma bis et de soirées nanars.
D’un point de vue purement cinématographique, il est difficile de défendre ce film. Il ne propose rien de nouveau, n’apporte pas de réelle tension et se contente d’exploiter le succès modeste du premier opus avec un manque flagrant d’ambition. Mais paradoxalement, c’est ce qui fait son charme. Il incarne à merveille cette catégorie de films si mauvais qu’ils en deviennent bons, un plaisir coupable qu’on prend plaisir à revoir entre amis pour en rire.
En conclusion, "Douce Nuit, Sanglante Nuit 2" n’est pas un bon film, mais il est indéniablement divertissant pour les bonnes raisons… ou plutôt les mauvaises. Si vous cherchez un slasher efficace, passez votre chemin. Mais si vous voulez voir un chef-d’œuvre du mauvais goût, avec des dialogues ridicules et un acteur principal qui donne tout (vraiment tout), alors vous tenez là une pépite du cinéma nanar.


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