Critique film
Publié le 19/07/2016 à 16:19 par Ciné Vor
Ecrit sur du Vent

8 /10
Mitch Wayne et Kyle Hadley - le fils prodigue, alcoolique et instable d'un magnat du pétrole - sont amis depuis l'enfance. La s½ur de Kyle, la nymphomane Marylee, est amoureuse de Mitch qui la considère comme une petite s½ur. Kyle se sent constamment inférieur à Mitch, adoré et littéralement adopté par Hadley père. Mitch et Kyle tombent tous deux amoureux de Lucy - une publiciste -, qui épouse Kyle. Et là, tout s'enchaîne…
Avec trois nominations aux Oscars de 1957 dont l’un fut remporté par Dorothy Malone ("L’homme aux colts d’or") dans la catégorie Meilleur Actrice dans un second rôle, "Écrit sur du vent" est un énième mélodrame du britannique Douglas Sirk ("Mirage de la Vie").
Comme à son habitude, le cinéaste propose une ½uvre intense dont chacun des spectateurs arrive à s’identifier à l’un des personnages, à travers une intrigue simple mais passionnante. Il maîtrise parfaitement le sens des sentiments, des épreuves et des consolations des hommes et des femmes qui souhaitent vivre comme bon leur semble, amour, profession, pouvoir et relationnel.
Ce film se déroule à travers une mise en scène flamboyante et un bouquet explosif de rebondissements sentimentaux. Filmé en technicolor, doté d’une photographie et d’un éclairage qui régale nos regards, cette extraordinaire tragédie dont les cadrages et décors proposent une fois encore un véritable spectacle sur la violence des consciences, déploie tout un artifice de couleurs.
Sirk, s’entoure encore une fois d’un casting des plus brillants, Rock Hudson ("Tout ce que le ciel permet") toujours en tête. Accompagné par les séduisantes et charmantes Lauren Bacall ("Le crime de l’Orient-Express") et Dorothy Malone ("La fille du désert"), ainsi qu’un Robert Stack ("Paris brûle-t-il ?") au sommet. On notera également la chanson envoûtante du film qui apporte une touche de tendresse et de passion à l’½uvre.
Un Classique à découvrir ou à redécouvrir.
Comme à son habitude, le cinéaste propose une ½uvre intense dont chacun des spectateurs arrive à s’identifier à l’un des personnages, à travers une intrigue simple mais passionnante. Il maîtrise parfaitement le sens des sentiments, des épreuves et des consolations des hommes et des femmes qui souhaitent vivre comme bon leur semble, amour, profession, pouvoir et relationnel.
Ce film se déroule à travers une mise en scène flamboyante et un bouquet explosif de rebondissements sentimentaux. Filmé en technicolor, doté d’une photographie et d’un éclairage qui régale nos regards, cette extraordinaire tragédie dont les cadrages et décors proposent une fois encore un véritable spectacle sur la violence des consciences, déploie tout un artifice de couleurs.
Sirk, s’entoure encore une fois d’un casting des plus brillants, Rock Hudson ("Tout ce que le ciel permet") toujours en tête. Accompagné par les séduisantes et charmantes Lauren Bacall ("Le crime de l’Orient-Express") et Dorothy Malone ("La fille du désert"), ainsi qu’un Robert Stack ("Paris brûle-t-il ?") au sommet. On notera également la chanson envoûtante du film qui apporte une touche de tendresse et de passion à l’½uvre.
Un Classique à découvrir ou à redécouvrir.


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