Critique film
Publié le 26/10/2015 à 12:01 par Ciné Vor
Enragés

6 /10
Un braquage tourne mal. Les 4 criminels trouvent refuge dans un centre commercial où éclatent coups de feu et mouvements de panique. Cernés, ils abattent un homme et prennent en otage une femme. Acculés, ils arrêtent une voiture et prennent la fuite. A bord, un père et son enfant malade, qu'il doit emmener d'urgence à l'hôpital. Hors de contrôle, leur fuite va se transformer en traque sans merci. Désormais, il n'y a plus aucun retour possible pour ces chiens enragés...
Adapté du film italien "Rabid Dogs", réalisé par Mario Bava et sorti en 1974, "Enragés" est une adaptation plus visuelle et esthétique que le film original.
Jeux de lumière et de couleurs, le rouge en particulier et sa musique électro en toile de fond, semblent nous rappeler un style à la Nicolas Winding Refn par sa photographie, sa mise en scène, sa violence et ses cadrages à la "Only god forgives".
Un premier film qui rend également hommage aux films de séries Z et qui mixe un peu trop mollement tension et efficacité venues de plusieurs sources d'inspiration cinématographiques facilement repérables. Ceci dit le travail d'Eric Hannezo est habile et encourageant.
Le film commence sur les chapeaux de roue avec un braquage et une course-poursuite remarquable, mais se fait rattraper rapidement par un manque de rythme et des rebondissements mal exploités.
Les personnages dévoilent tour à tour leurs âmes, leur sensibilité et leur coté sombre soulignant ainsi qu'un basculement scénaristique semble très probable, malheureusement, c'est forcé de constater qu'il tarde trop, beaucoup trop à sortir de son lit.
Coté casting, on retrouve Virginie LeDoyen et Lambert Wilson, ce dernier que, j'ai trouvé assez bon, lunettes de vue sur le nez et traits de visage marqué qui lui donne cet aspect physique à la Walter White ("Breaking Bad") sans toutefois en avoir la même stature. Et celui qui s'en sort le mieux c'est Guillaume Gouix ("Les Revenants"), apportant fragilité, nervosité et charisme aussi bien au film qu'à son personnage.
En bref, "Enragés" ne l'ai pas tant que ça, légèrement pompeux et manquant d'épaisseur scénaristique et psychologique, on doit avant tout se contenter d'un premier film en trois temps qui aurait mérité plus d'ambition et d'inventivité.
Jeux de lumière et de couleurs, le rouge en particulier et sa musique électro en toile de fond, semblent nous rappeler un style à la Nicolas Winding Refn par sa photographie, sa mise en scène, sa violence et ses cadrages à la "Only god forgives".
Un premier film qui rend également hommage aux films de séries Z et qui mixe un peu trop mollement tension et efficacité venues de plusieurs sources d'inspiration cinématographiques facilement repérables. Ceci dit le travail d'Eric Hannezo est habile et encourageant.
Le film commence sur les chapeaux de roue avec un braquage et une course-poursuite remarquable, mais se fait rattraper rapidement par un manque de rythme et des rebondissements mal exploités.
Les personnages dévoilent tour à tour leurs âmes, leur sensibilité et leur coté sombre soulignant ainsi qu'un basculement scénaristique semble très probable, malheureusement, c'est forcé de constater qu'il tarde trop, beaucoup trop à sortir de son lit.
Coté casting, on retrouve Virginie LeDoyen et Lambert Wilson, ce dernier que, j'ai trouvé assez bon, lunettes de vue sur le nez et traits de visage marqué qui lui donne cet aspect physique à la Walter White ("Breaking Bad") sans toutefois en avoir la même stature. Et celui qui s'en sort le mieux c'est Guillaume Gouix ("Les Revenants"), apportant fragilité, nervosité et charisme aussi bien au film qu'à son personnage.
En bref, "Enragés" ne l'ai pas tant que ça, légèrement pompeux et manquant d'épaisseur scénaristique et psychologique, on doit avant tout se contenter d'un premier film en trois temps qui aurait mérité plus d'ambition et d'inventivité.



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