Ray, dit "le cerveau", monte le casse du siècle : avec trois ex-taulards, il s'apprête à creuser un tunnel pour atteindre le coffre d'une banque. Pour détourner l'attention, il transforme la boutique voisine en fabrique de cookies. Très vite, les ventes de pâtisseries se multiplient, l'entreprise devient florissante, et les ennuis commencent...

Sorti en 2000, "Escroc, mais pas trop" est écrit par Elaine May à qui l'on doit "Le ciel peut attendre".
Réaliser par Woody Allen cette comédie sur fond de cambriolages se trouve être un détonnant spectacle aussi brillant que désopilant.

Dialogues et scènes plombées de gags burlesques viennent satisfaire notre appétit d'humour de qualité. L'an 2000 semble être un très bon cru pour Woody qui nous propose ici, une comédie des plus abouties, rires assurés et rythme effréné. Une belle réussite à laquelle tout bon fan du cinéaste ne peut échapper, tant le spectacle proposé est attrayant, intelligent et divertissant.

Un autre chef d'œuvre estampillé, Allen qui séduit et amuse par la maîtrise du burlesque et l'incroyable nez de choisir des comédiens taillés pour les rôles. Personnages et mise en scène virtuose comblent cette satire hilarante à souhait. Esthétiquement sublime, le film bénéficie d'un éclairage fastueux qui embellis la mise en scène déjà très maîtrisée.

Une comédie rocambolesque à ne pas manquer.