Critique film
Publié le 18/11/2015 à 11:46 par Fred
Hysteria

7,5 /10
Lorsqu'il arrive à l'asile de Stonehearst, le docteur Edward Newgate est accueilli par le Directeur de l'établissement, le Dr Lang et une envoûtante jeune femme : Eliza Graves. Edward montre beaucoup d'intérêt pour les méthodes modernes de traitement de Lamb, jusqu'à ce que des événements mystérieux lui dévoilent une horrible vérité. L'utopie du Dr Lamb va pousser Edward aux limites de sa conscience.
Réalisateur du sympathique "The Machinist" (célébré pour la transformation impressionnante de Christian Bale), Brad Anderson s'attaque, cette fois-ci, à l'adaptation d'une nouvelle de Edgar Allan Poe intitulée "Le Système du docteur Goudron et du professeur Plume".
Au sein de l'asile psychiatrique de "Stonehearst" règne une ambiance étrange et les méthodes utilisées par le professeur Silas Lamb (Ben Kingsley) pour traiter les patients semblent peu orthodoxes pour les pratiques de l'époque. Le jeune docteur Edward Newgate (Jim Sturgess) va découvrir un monde où rien ne semble être ce qu'il parait vraiment.
Adoptant une approche dans le plus pur style de l’époque victorienne, Brad Anderson livre une œuvre à l'atmosphère mystérieuse et un hommage sincère au gothique (les classiques de la Hammer ne sont pas loin) ainsi qu'aux freaks dans lequel on ressent une attirance pour les personnalités troubles en marge de la société.
Parfaitement mise en image (chaque plan est extrêmement travaillé) Hysteria nous décrit également les techniques de la médecine de cette fin de siècle, entre méthode barbare d'un autre temps et nouvelle mode thérapeutique expérimentale tout aussi violente. Une médecine dans laquelle le patient n'a pas son mot à dire et devient juste un outil d’expérimentation tel un rat de laboratoire.
Dans un asile où tous semblent repliés sur eux-mêmes, médecins comme patients, les rôles semblent s'inverser et se mêler. Le réalisateur joue avec les ambiguités et distille avec justesse les éléments qui forment les personnalités et l'histoire de chaque individu. Même si l'on peut lui reprocher de livrer un peu vite quelques ficelles scénaristiques qui auraient méritées d'entretenir le suspense jusqu'au troisième acte.
Porté par un casting solide et une mise en scène réussie, "Hysteria" méritait un meilleur sort qu'une sortie directement en vidéo. Se plonger dans l'ambiance gothique et flamboyante de l’époque victorienne à travers les personnages qui hantent l'asile de "Stonehearst" se fait avec plaisir grâce au travail de Brad Anderson.
Au sein de l'asile psychiatrique de "Stonehearst" règne une ambiance étrange et les méthodes utilisées par le professeur Silas Lamb (Ben Kingsley) pour traiter les patients semblent peu orthodoxes pour les pratiques de l'époque. Le jeune docteur Edward Newgate (Jim Sturgess) va découvrir un monde où rien ne semble être ce qu'il parait vraiment.
Adoptant une approche dans le plus pur style de l’époque victorienne, Brad Anderson livre une œuvre à l'atmosphère mystérieuse et un hommage sincère au gothique (les classiques de la Hammer ne sont pas loin) ainsi qu'aux freaks dans lequel on ressent une attirance pour les personnalités troubles en marge de la société.
Parfaitement mise en image (chaque plan est extrêmement travaillé) Hysteria nous décrit également les techniques de la médecine de cette fin de siècle, entre méthode barbare d'un autre temps et nouvelle mode thérapeutique expérimentale tout aussi violente. Une médecine dans laquelle le patient n'a pas son mot à dire et devient juste un outil d’expérimentation tel un rat de laboratoire.
Dans un asile où tous semblent repliés sur eux-mêmes, médecins comme patients, les rôles semblent s'inverser et se mêler. Le réalisateur joue avec les ambiguités et distille avec justesse les éléments qui forment les personnalités et l'histoire de chaque individu. Même si l'on peut lui reprocher de livrer un peu vite quelques ficelles scénaristiques qui auraient méritées d'entretenir le suspense jusqu'au troisième acte.
Porté par un casting solide et une mise en scène réussie, "Hysteria" méritait un meilleur sort qu'une sortie directement en vidéo. Se plonger dans l'ambiance gothique et flamboyante de l’époque victorienne à travers les personnages qui hantent l'asile de "Stonehearst" se fait avec plaisir grâce au travail de Brad Anderson.

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