Inspiré d'une histoire vraie, JOY décrit le fascinant et émouvant parcours, sur 40 ans, d'une femme farouchement déterminée à réussir, en dépit de son excentrique et dysfonctionnelle famille, et à fonder un empire d’un milliard de dollars. Au-delà de la femme d’exception, Joy incarne le rêve américain dans cette comédie dramatique, mêlant portrait de famille, trahisons, déraison et sentiments.

Après "Happiness Therapy" et "American Bluff", David O. Russel récidive avec un biopic tout simplement exceptionnel. Habitué aux réalisations soignées, avec des personnages très bien travaillés et des histoires très réalistes, le réalisateur embarque le spectateur à la découverte d'une femme hors du commun.

Au lieu de nous montrer un biopic pompeux et languissant, D. O. Russel joue la carte de "l’effervescence" et de la surprise. On est surpris dans chaque scène notamment grâce à des acteurs de talent, J. Lawrence en tête. C'est elle qui mène la danse durant tout le métrage où elle s'affirme en tant que femme puissante et dominante refusant d'être rabaissée face à la gente masculine.

Le film se déroulant dans les années 90, la femme était encore reléguée au rang d'une simple ménagère qui s'occupe des enfants. Mais avec ce biopic, centré sur une femme prête à tout pour prouver au monde entier qu'elle pouvait révolutionner le quotidien de l'ensemble des femmes de cette époque, c'est un message fort et fédérateur qui nous ait montré. Celui de la femme entrepreneuse et entreprenante qui arrive à surpasser ses pairs.

Ce film est très bien réalisé pour faire passer ce message et en plus il offre un rôle sur-mesure à J. Lawrence qui nous prouve qu'elle est une étoile montante du septième art.
Évidemment, il ne faut pas oublier tous les autres acteurs qui jouent à merveille dans leur second rôle respectif.

En cette toute fin d'année, ce film la clôt en beauté. Je ne peux donc que vous conseillez d'aller le voir si vous souhaitez assister à un dernier moment de pur cinéma avant d'entamer la nouvelle année qui sera riche en nouveaux longs métrages. J'espère que ceux-ci seront de la même trempe que "Joy" !