Privé de son sabre à lame inversée brisé lors d'un combat, Kenshin est à la recherche de son ancien maître pour apprendre sa technique suprême et venir à bout des attaques d'un redoutable sabreur qui n'a qu'un seul but : prendre le contrôle du pays pour y régner en despote.

Batosaï est de retour dans un troisième et dernier film Live, toujours orchestré par le cinéaste Keishi Otomo.
Un dernier volet qui ponctue magistralement cette aventure épique et passionnante et propose une explosion de scènes d’action remarquable aux chorégraphies impressionnantes. Comme pour les films précédents, le spectacle est intense et époustouflant, il nous embarque avec une certaine aisance due à une mise en scène maîtrisée qui se déploie dans des décors aussi monstrueux que généreux.

Les deux premiers films avaient déjà épatés par leur fidélité au manga, l’adaptation s’avère être un véritable hommage à l’œuvre originale, mais également au final, une trilogie épatante de films réunissant tous les codes du genre "chambara" (film de sabres japonnais). Brillante et fascinante, elle ne peut que ravir les fans du travail de Nabuhiro Watsuki, ou encore les cinéphiles ayant grandi en regardant des films de samouraïs signés des maîtres Kenji Mizumi ("Baby Cart") ou encore Akira Kurozawa ('Les 7 samouraïs").
Légèrement moins dialoguer, mais beaucoup plus expressif visuellement et déterminent dans ses actes, le final de cette trilogie ne manque aucunement de rythme bien au contraire. On savoure, une conclusion héroïque et engagée, dans une violence acharnée et un total respect des codes japonais.
La photographie est sublime, les décors majestueux, les couleurs sont vives, et la bande originale efficace. Les personnages sont tous autant charismatiques les uns que les autres et campés par de jeunes acteurs très impliqués.

En bref, si vous n’avez pas encore découvert cette formidable trilogie d’action, alors n’hésitez plus ! Vous risquez seulement d’en redemander.