Critique film
Publié le 23/03/2016 à 11:09 par Ciné Vor
L'Odeur de la Mandarine

8 /10
Alors que la Grande Guerre fait encore rage, Angèle arrive avec sa fille Louise au domaine de Charles. Officier dans la cavalerie, il a perdu une de ses jambes au combat. Angèle est engagée comme infirmière et se rend vite indispensable. Charles aime son jeunesse, sa beauté, et surtout son indépendance d'esprit. Il lui propose de l'épouser mais Angèle refuse car elle vit dans le souvenir du père de sa fille, mort sur le champ de bataille. Elle finit par accepter, car même si elle n'éprouve pas de désir pour Charles, elle le respecte. Ils se marient et passent un pacte. Si Angèle s'en accommode, Charles voudrait la posséder toute entière...
Un réalisateur de génie, Gilles Legrand est encore peu connu du grand public, mais les cinéphiles avertis, n’ont pu passer à côté de ce phénomène du cinéma français. Il est le réalisateur des films "Malabar Princess" avec J. Villeret ou du vraiment formidable "Tu seras mon fils" avec L. Deutsch et N. Arestrup.
Un homme qui traite aisément de sujets profonds et émotionnels avec une tension et un réalisme soutenu, ses films aussi tragiques ou sensibles sont-ils, sont toujours accompagnés d’une photographie des plus magnifique et d’un casting hors catégorie mais d’un talent certains.
Pour en revenir à son dernier film, "L’odeur de la mandarine", s’avère un drame à la fois psychologique et physique, une romance et une poésie riche de sentiments, qu’ils soient sensuels, tendres, âpres ou ulcérant.
Gilles Legrand, nous conte un mélodrame surprenant, en brossant le portrait de deux personnages blessés. L’un dans sa chair et l’autre dans son c½ur, qui vont tenter de se reconstruire et réapprendre à vivre à travers un mariage de conditions.
Un couple formé de l’acteur Olivier Gourmet ("L’exercice de l’état") et d’une toute nouvelle venue au talent indéniable et tout droit sortie de l'Académie française "Georgia Scalliet". Un couple donc inédit, qui forme une alchimie parfaite à l’écran.
Se déroulant au sein d’un domaine équestre lors de la fin de la Première Guerre mondiale, la toile de fond apporte une poésie élégante avec ses décors naturels.
Je dois aussi rendre hommage aux dialogues croustillants, drôles et violents qui rendent à la femme d’hier, la force et le pouvoir féministe des femmes d’aujourd’hui.
En bref, ce nouveau Gilles Legrand vaut le déplacement !
Un homme qui traite aisément de sujets profonds et émotionnels avec une tension et un réalisme soutenu, ses films aussi tragiques ou sensibles sont-ils, sont toujours accompagnés d’une photographie des plus magnifique et d’un casting hors catégorie mais d’un talent certains.
Pour en revenir à son dernier film, "L’odeur de la mandarine", s’avère un drame à la fois psychologique et physique, une romance et une poésie riche de sentiments, qu’ils soient sensuels, tendres, âpres ou ulcérant.
Gilles Legrand, nous conte un mélodrame surprenant, en brossant le portrait de deux personnages blessés. L’un dans sa chair et l’autre dans son c½ur, qui vont tenter de se reconstruire et réapprendre à vivre à travers un mariage de conditions.
Un couple formé de l’acteur Olivier Gourmet ("L’exercice de l’état") et d’une toute nouvelle venue au talent indéniable et tout droit sortie de l'Académie française "Georgia Scalliet". Un couple donc inédit, qui forme une alchimie parfaite à l’écran.
Se déroulant au sein d’un domaine équestre lors de la fin de la Première Guerre mondiale, la toile de fond apporte une poésie élégante avec ses décors naturels.
Je dois aussi rendre hommage aux dialogues croustillants, drôles et violents qui rendent à la femme d’hier, la force et le pouvoir féministe des femmes d’aujourd’hui.
En bref, ce nouveau Gilles Legrand vaut le déplacement !



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