1948. Jacques-Yves Cousteau, sa femme et ses deux fils, vivent au paradis, dans une jolie maison surplombant la mer Méditerranée. Mais Cousteau ne rêve que d’aventure. Grâce à son invention, un scaphandre autonome qui permet de respirer sous l’eau, il a découvert un nouveau monde. Désormais, ce monde, il veut l’explorer. Et pour ça, il est prêt à tout sacrifier.

Faire un Biopic sur Jacques-Yves Cousteau, l'homme des Océans, est difficile de par la richesse de sa vie vécue. Il faut donc bien choisir les moments cruciaux pour montrer l'homme qu'il était réellement aux yeux des spectateurs. Le réalisateur a bien choisi ces moments de vie même si certains se retrouvent survolés.

En tant que spectateur, on suit de très près le commandant Cousteau sur près de 30 ans avec attention.

Dès les premières minutes, on est embarqué dans ce voyage familial jonché de nombreux rebondissements.

Le rythme ne faiblit pas et la réalisation demeure saisissante : musiques mélodieuses, mise en scène parfaite, acteurs habités par leur rôle respectif, décors sublimes... Des qualités de réalisation indéniables qui permet au long-métrage d'offrir des moments enivrants voire poétiques.

Mais là où le bât blesse c'est dans l'exploration des fonds marins. Ce qui fait vivre Cousteau au détriment de son entourage familial. Lui qui a consacré sa vie à ses découvertes avec toujours l'envie d'en savoir plus sur le monde enfoui qui nous entoure.
C'est le seul bémol du film mais qui a son importance puisque découvrir ce monde cachée est une joie immense de chaque instant. Surtout que le réalisateur filme avec une beauté sidérante les fonds marins.

Quant au casting que dire de plus si ce n'est que Wilson est l'homme de la situation, que Niney prouve qu'il sait tout jouer voire est encore meilleur dans ce genre de films, et que Tautou n'a plus rien à prouver.

Un film français indispensable qu'il serait dommage de ne pas vivre au cinéma.

Un divertissement familial sur la famille qui prouve encore que le cinéma français en a sous la semelle.