Critique film
Publié le 01/08/2016 à 14:41 par Ciné Vor

La Maison de Dracula

Affiche
6 /10
Le comte Dracula (se faisant appelé le baron Latos afin de passer incognito) vient à la rencontre du docteur Edelman pour trouver une solution à son immortalité. Il veut devenir plus fort, ne plus craindre le soleil. Dans le même temps, Larry Talbot est mis en prison, et le docteur Edelman vient le libérer pour le sortir de sa malédiction. Ensemble, alors qu’ils essayent de trouver un moyen efficace, ils remettent inopinément la main sur le corps du monstre de Frankenstein. Rapidement, tout dégénère. Le docteur Edelman devient peu à peu un vampire, terrorisant le village et s’attirant la foudre des habitants…
"La Maison de Dracula" fut réalisé en 1945 par Erle C. Kenton ("L'Île du Docteur Moreau"), qui avait déjà mis en scène "Le Spectre de Frankenstein" en 1941 et "La Maison de Frankenstein" en 1944, dont il est la suite directe. C'est le troisième "crossover" des "Universal monsters". C'est à la fois le septième film de la série des "Frankenstein", le quatrième de la série des "Loup-garou" et le troisième de la série des "Dracula" (Si l'on excepte la fille et le fils : "La Fille de Dracula" (1936) - "Le Fils de Dracula" (1943) !)

À cette époque, le film de monstres semble s’essouffler, les acteurs emblématiques se raréfient et les spectateurs désertent petit à petit les salles de projection. Universal, tente tout de même de réunir une nouvelle fois, trois de ses monstres les plus emblématiques à l’écran. Dracula, Frankenstein et le Loup-garou, ces derniers paraissent beaucoup moins inspirés qu’à l’accoutumer, le film est paresseux et résonne comme un adieu.
Peu inspiré mais mieux écrit que le film précédent, ce nouveau crossover, ne nous propose malheureusement pas d’affrontement entre monstres.
Lon Chaney Jr., reprend son rôle emblématique du Loup-garou, John Carradine (père de David) celui de Dracula et Glenn Strange se réapproprie le monstre de Frankenstein.

Ce classique, n’est pas le plus appréciable, que ce soit qualitativement et artistiquement, néanmoins, il est nécessaire à la conclusion des longues heures de gloire d’un studio qui a su profiter du filon, qui marqua l’histoire du cinéma fantastique et d’horreur pour toujours.
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