Critique film
Publié le 04/02/2016 à 12:09 par Kévin Aubin
La Vie très privée de Monsieur Sim

7,5 /10
Monsieur Sim n’a aucun intérêt. C’est du moins ce qu’il pense de lui-même. Sa femme l’a quitté, son boulot l’a quitté et lorsqu’il part voir son père au fin fond de l’Italie, celui-ci ne prend même pas le temps de déjeuner avec lui. C'est alors qu'il reçoit une proposition inattendue : traverser la France pour vendre des brosses à dents qui vont "révolutionner l'hygiène bucco-dentaire". Il en profite pour revoir les visages de son enfance, son premier amour, ainsi que sa fille et faire d’étonnantes découvertes qui vont le révéler à lui-même.
Avec une fin d'année rythmée par la déferlante "Star Wars", il paraît improbable qu'un film se risque à sortir en même temps. Pourtant, voici que pointe le bout de son nez un grand acteur français peu connu de la nouvelle génération.
Et c'est à M. Leclerc qui s'inspire du roman homonyme de Jonathan Coe, que l'on doit ce film au message fort.
C'est la solitude dont il est question au cours cette histoire qui pourrait très bien être la vôtre. On ne pense pas forcément aux gens qui vivent seuls ou en retrait des autres alors qu'il y en a bien plus qu'il n'y paraît.
C'est donc J-P. Bacri qui porte ce lourd fardeau qu'est la solitude au cours d'une ballade dont lui seul est le décisionnaire et le décideur de ses actes.
Ainsi, il va au gré de ses envies ou de ses obligations bien malgré lui, vers une destination connue mais aux événements inconnus voire surprenants.
Évidemment, J-P. Bacri interprète de façon magistrale cette homme solitaire en quête de rédemption et de renouveau.
Au cours de ce voyage, on navigue entre différents stades émotionnels : humour, mélancolie, tristesse, joie... C'est la vie qui défile sous nos yeux mais celle que l'on ne veut pas voir et que l'on voudrait cachée voire inexistante.
Le réalisateur nous offre un beau portrait sur l'homme et rien que pour ça le film mérite que l'on s'y attarde un instant pour l'apprécier à sa juste valeur.
Et c'est à M. Leclerc qui s'inspire du roman homonyme de Jonathan Coe, que l'on doit ce film au message fort.
C'est la solitude dont il est question au cours cette histoire qui pourrait très bien être la vôtre. On ne pense pas forcément aux gens qui vivent seuls ou en retrait des autres alors qu'il y en a bien plus qu'il n'y paraît.
C'est donc J-P. Bacri qui porte ce lourd fardeau qu'est la solitude au cours d'une ballade dont lui seul est le décisionnaire et le décideur de ses actes.
Ainsi, il va au gré de ses envies ou de ses obligations bien malgré lui, vers une destination connue mais aux événements inconnus voire surprenants.
Évidemment, J-P. Bacri interprète de façon magistrale cette homme solitaire en quête de rédemption et de renouveau.
Au cours de ce voyage, on navigue entre différents stades émotionnels : humour, mélancolie, tristesse, joie... C'est la vie qui défile sous nos yeux mais celle que l'on ne veut pas voir et que l'on voudrait cachée voire inexistante.
Le réalisateur nous offre un beau portrait sur l'homme et rien que pour ça le film mérite que l'on s'y attarde un instant pour l'apprécier à sa juste valeur.

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