Critique film
Publié le 10/10/2016 à 17:13 par Ciné Vor
Le Météore de la Nuit

8,5 /10
Un astronome amateur et une institutrice observent une météorite qui s'écrase près de la petite ville de Sand Rock en Arizona. Après avoir visité le site du crash, ils remarquent un objet étrange dans le cratère.
Petit bijou du cinéma de science-fiction, "Le Météore de la nuit" est considéré comme l’un des plus grands films fantastiques de tous les temps. De Steven Spielberg à Tim Burton le film inspire encore de nombreuses ½uvres cinématographiques, mais plus qu’un film de science-fiction, ce quatrième film du cinéaste Jack Arnold ("Tarantula", "la créature du lac noir") s’avère être également une perle du cinéma d’angoisse des années 50.
L’ambiance oppressante, guidée par l'inquiétude et l’effroi, renforce une intrigue cousue avec lucidité dans le but de dénoncer la peur de l’inconnu et la xénophobie. Jack Arnold signe ici, une ½uvre marquante, malgré des effets spéciaux qui peuvent aujourd’hui, paraîtres rudimentaires mais qui à l’époque de sa sortie offraient un véritable divertissement à suspense, à la fois terrifiant et saisissant. Le film est adapté du roman de Ray Bradbury, à qui l’on doit "Les chroniques martiennes" (1950).
Personnellement je me plais à découvrir des classiques dont j’ai toujours entendu parler, soit par des cinéphiles, soit par des clins d’½il exploiter dans certains films cultes, celui-ci était cité dans le cultissime "The Rocky Horror Picture Show", alors je me devais de le découvrir un jour. Aujourd’hui c’est chose faite, le constat est positif malgré une technique dépassé, je fus surtout conquis par l’ambiance et la mise en scène qui s’avèrent très ambitieuses, poétiques et humaniste.
C’est marrant comme avec un regard d’aujourd’hui, on peut admirer une ½uvre d’hier, en particulier ce cinéma de seconde zone que pouvait créer Jack Arnold. Ses ½uvres sont à la fois imparfaites et attachantes, on se retrouve devant un film qui manque parfois de rythme mais qui séduit malgré tout. On y retrouve la paranoïa qui submergea les américains des années 50, face au communisme, renvoyant la méfiance vis-à-vis de l’inconnu à un aspect plus averti. Mais surtout, on y retrouve un certains talent à narrer une aventure extraordinaire au milieu d'hommes ordinaires.
Au niveau du casting, nous retrouvons Richard Carlson ("L’étrange créature du lac noir"), Russel Johnson ("Les survivants de l’infini") et Barbara Rush qui obtenu ici pour son rôle le Golden Globe de la révélation féminine de l'année en 1954.
"Le météore de la nuit" est donc le film que tous fans de SF et cinéphiles devraient découvrir ou redécouvrir, il poinçonna l’histoire par sa démarcation avec les autres ½uvres de l’époque, offrant un divertissement brillant forgé sur une qualité scénaristique et une habilité à déployer un style sombre et inquiétant dans un univers fantasmagorique inoubliable.
L’ambiance oppressante, guidée par l'inquiétude et l’effroi, renforce une intrigue cousue avec lucidité dans le but de dénoncer la peur de l’inconnu et la xénophobie. Jack Arnold signe ici, une ½uvre marquante, malgré des effets spéciaux qui peuvent aujourd’hui, paraîtres rudimentaires mais qui à l’époque de sa sortie offraient un véritable divertissement à suspense, à la fois terrifiant et saisissant. Le film est adapté du roman de Ray Bradbury, à qui l’on doit "Les chroniques martiennes" (1950).
Personnellement je me plais à découvrir des classiques dont j’ai toujours entendu parler, soit par des cinéphiles, soit par des clins d’½il exploiter dans certains films cultes, celui-ci était cité dans le cultissime "The Rocky Horror Picture Show", alors je me devais de le découvrir un jour. Aujourd’hui c’est chose faite, le constat est positif malgré une technique dépassé, je fus surtout conquis par l’ambiance et la mise en scène qui s’avèrent très ambitieuses, poétiques et humaniste.
C’est marrant comme avec un regard d’aujourd’hui, on peut admirer une ½uvre d’hier, en particulier ce cinéma de seconde zone que pouvait créer Jack Arnold. Ses ½uvres sont à la fois imparfaites et attachantes, on se retrouve devant un film qui manque parfois de rythme mais qui séduit malgré tout. On y retrouve la paranoïa qui submergea les américains des années 50, face au communisme, renvoyant la méfiance vis-à-vis de l’inconnu à un aspect plus averti. Mais surtout, on y retrouve un certains talent à narrer une aventure extraordinaire au milieu d'hommes ordinaires.
Au niveau du casting, nous retrouvons Richard Carlson ("L’étrange créature du lac noir"), Russel Johnson ("Les survivants de l’infini") et Barbara Rush qui obtenu ici pour son rôle le Golden Globe de la révélation féminine de l'année en 1954.
"Le météore de la nuit" est donc le film que tous fans de SF et cinéphiles devraient découvrir ou redécouvrir, il poinçonna l’histoire par sa démarcation avec les autres ½uvres de l’époque, offrant un divertissement brillant forgé sur une qualité scénaristique et une habilité à déployer un style sombre et inquiétant dans un univers fantasmagorique inoubliable.



VOUS AIMEREZ AUSSI :
RECOMMANDATIONS :
COMMENTAIRES :
Veuillez vous connecter afin d'écrire un commentaire
Se Connecter
0 commentaire