Critique film
Publié le 08/08/2016 à 17:35 par Ciné Vor

Le Scorpion Rouge

Affiche
7 /10
Nikolai Petrovitch Radchenko, un soldat d'élite russe, est envoyé dans un pays d'Afrique non nommé pour éliminer un leader anti-communiste. Sur place, face à la violence de l'armée russe, il décide de changer de camp...
"Le Scorpion Rouge" est un film d’action explosif, porté par le géant suédois Dolph Lundgren ("Rocky IV"). Sorti en 1988, à une époque où les gros bras d’Hollywood dévastaient le box-office. Sylvester Stallone ("Rambo"), Arnold Schwarzenegger ("Commando") et Chuck Norris crevaient l'écran à cette même époque. Chuck, lui, avait précédé à l’affiche deux autres films de Joseph Zito, le réalisateur de cette production. Deux films, gonflés à la testostérone qui ont fait les grandes heures du karatéka et forgé sa légende de sauveur de l’humanité ("Portés Disparus", "Invasion USA").

Dolph Lundgren, attaque ici à son quatrième rôle au cinéma, après notamment "Rocky IV" ou "Les Maîtres de l’univers", il s’embarque dans un nouveau rôle musclé, qui s’avère presque totalement différent des précédents.
Ici, il incarne un soldat d’élite russe, en mission secrète, censé approché et éliminé un leader politique africain anti-communiste.
J’avais dit presque totalement différent ? Rassurez-vous, je ne suis pas à côté de la plaque, ce film permet à Dolph, de montrer un visage plus sympathique, plus humain et plus drôle. Tout en restant, le monsieur muscle que tout le monde connaît, il va en effet trouver un scénario, certes peu épais, mais qui va le mettre en situation de réflexions. En effet, en côtoyant son ennemi, il découvre une philosophie et une quête de liberté qui ne le laissera pas insensible.

Le cinéma d’action de série B, qui a forgé la légendaire et quasi-disparue cassette VHS, doit, et il faut bien l’admettre, son succès à ce genre de films. Bourrins, simplets, mais totalement jouissifs à l’époque.

Avec ses scènes d’action spectaculaires et son humour rock’n’roll, ce film ravive sans mal la nostalgie des années 80.
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