Critique film
Publié le 20/10/2021 à 10h43 par Grégory
Les Contrebandiers de Santa Lucia
6 /10

Le capitaine Ivano Radevic enquête sur un trafic international d’héroïne. Pour cela, il n’hésite pas à infiltrer le milieu des contrebandiers napolitains, et se lie avec Don Francesco, un trafiquant de cigarettes. Celui-ci le mènera à Don Vizzini, un parrain de la mafia.

Alfonso Brescia ("Le Gladiateur magnifique"...), cinéaste italien prolifique à la longue filmographie dans le cinéma bis dit de quartier, réalise en 1979 un long métrage prénommé "Les contrebandiers de Santa Lucia", un polar urbain qui s'inscrit très exactement dans le registre du genre "Polizierso" (un film policier italien)... Pendant les années 60-80, ce genre a été très prolifique au cinéma en Italie et coïncide avec la période difficile dite "les années de plomb" qu'a subi la société italienne face à une politique qui bascule dans la violence et le terrorisme.

Ici, il est question de trafics de drogue dans le quartier Santa Lucia à Naples où un policier va tenter d'infiltrer un gang de contrebandiers afin d'enquêter sur leur trafic international d'héroïne. Malgré un casting convaincant avec quelques têtes d'affiche connus principalement dans le cinéma bis, le scénario ne propose rien d'exceptionnel, une intrigue cousue de fil blanc, des dialogues peu inspirés, une mise en scène peu ambitieuse qui reprend les idées dans d'autres films et des stéréotypes en veux-tu en voilà... On a tout de même quelques bonnes scènes d'action et un portrait de la misère sociale particulièrement saisissant comme tout bon polar urbain.

Devant la caméra, on notera les présences d'un casting international efficace avec notamment le chanteur Mario Merola ("Toto Sapore"...), Antonio Sabàto ("Le Tueur à l'orchidée"...), Gianni Garko ("Apocalypse dans l'Océan Rouge"...), Jeff Blynn ("Assaut sur la ville"...) et Edmund Purdom ("Nefertiti, reine du Nil"...).

Bref, avec "Les Contrebandiers de Santa Lucia", le cinéaste Alfonso Brescia nous propose un polar italien très classique aussi bien dans son fond que dans sa forme.

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