Critique film
Publié le 27/10/2015 à 11:49 par Spade
Les Loups

7 /10
Japon 1923. Quelque part dans le Nord de l’Archipel, deux clans de Yakuza se disputent le contrôle du commerce du bois. Un règlement de compte sanglant met fin à la trêve et se solde par l’emprisonnement de ses principaux membres. Six ans plus tard, bénéficiant d’une amnistie, les deux clans sont forcés de s’unir. Mais cette union, scellée par un mariage arrangé, cache un sombre secret qui va provoquer leur perte dans un dernier baroud d’honneur...
Avec l'arrivée au pouvoir d'un nouvel empereur, le Japon entre dans une nouvelle ère, marquée par la libération anticipée de plusieurs prisonniers, parmi lesquels des Yakuzas de deux clans rivaux.
Cependant, les choses ont changés durant leur incarcération et les clans sont a présent sur le chemin de la réconciliation, consolidée par un mariage arrangé entre la fille de l'ancien chef des Enokiya et le boss du clan Kannon.
Mais deux des prisonniers récemment libérés, Iwahashi des Enokiya et Ozeki des Kannon, vont mettre à mal cette réconciliation, eux qui vivent par le code d'honneur des Yakuzas, surtout après la découverte d'un secret quand à la mort du chef de l'un des clans qui n'est pas aussi accidentelle qu'il n'y parait.
Sortit en 1971 et jusqu'alors inédit en France, le film d'Hiedo Gosha ("Goyokin, Hitokiri") sort enfin chez nous en version restaurée et sous-titrée en français.
Coté casting on retrouve Tatsuya Nakadai ("Ran", "Kagemusha") dans le rôle d'Iwahashi qui nous offre une très belle prestation d'un yakuza au regard triste et pessimiste sur un monde qu'il ne reconnait plus, Noboru Andô ("Genkai-nada") dans le rôle d'Ozeki et Isao Natsuyagi ("Kâten-kôru") dans le rôle de Sakaki, le chef des Enokiya
Le film souffre de longueurs qui peuvent décourager les spectateurs peu habitués à ce genre en film. En effet, on ne comprend pas toujours ce qu'il se passe, les scènes sautent par moment de l'une à l'autre sans cohérence car certains flashbacks sont parfois peu clair et mal exploités.
En revanche la manière de filmer est exceptionnelle et donne lieu à de sublimes prises de vues.
En résumé un film qui plaira probablement aux fans du genre mais qui risque de se montrer plus difficile d'accès pour les profanes.
Cependant, les choses ont changés durant leur incarcération et les clans sont a présent sur le chemin de la réconciliation, consolidée par un mariage arrangé entre la fille de l'ancien chef des Enokiya et le boss du clan Kannon.
Mais deux des prisonniers récemment libérés, Iwahashi des Enokiya et Ozeki des Kannon, vont mettre à mal cette réconciliation, eux qui vivent par le code d'honneur des Yakuzas, surtout après la découverte d'un secret quand à la mort du chef de l'un des clans qui n'est pas aussi accidentelle qu'il n'y parait.
Sortit en 1971 et jusqu'alors inédit en France, le film d'Hiedo Gosha ("Goyokin, Hitokiri") sort enfin chez nous en version restaurée et sous-titrée en français.
Coté casting on retrouve Tatsuya Nakadai ("Ran", "Kagemusha") dans le rôle d'Iwahashi qui nous offre une très belle prestation d'un yakuza au regard triste et pessimiste sur un monde qu'il ne reconnait plus, Noboru Andô ("Genkai-nada") dans le rôle d'Ozeki et Isao Natsuyagi ("Kâten-kôru") dans le rôle de Sakaki, le chef des Enokiya
Le film souffre de longueurs qui peuvent décourager les spectateurs peu habitués à ce genre en film. En effet, on ne comprend pas toujours ce qu'il se passe, les scènes sautent par moment de l'une à l'autre sans cohérence car certains flashbacks sont parfois peu clair et mal exploités.
En revanche la manière de filmer est exceptionnelle et donne lieu à de sublimes prises de vues.
En résumé un film qui plaira probablement aux fans du genre mais qui risque de se montrer plus difficile d'accès pour les profanes.



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