Deux petites filles, Mei et Satsuki, viennent s'installer avec leur père dans une grande maison à la campagne afin de se rapprocher de l'hôpital où séjourne leur mère. Elles vont découvrir l'existence de leurs nouveaux voisins, invisible aux yeux des autres humains, des créatures merveilleuses, mais très discrètes : Grand Totoro, Moyen Totoro (Chū-Totoro) et Petit Totoro (Chibi-Totoro). Avec son ventre rebondi, Totoro est un être rare et fascinant, un esprit de la forêt... Il se nourrit de glands et de noix. Il peut voler, se déplacer en "Chat-Bus". Il dort le jour, mais les nuits de pleine lune, il aime jouer avec des ocarinas magiques..
"Mon Voisin Totoro", sorti en 1988 au Japon et arrivé tardivement chez nous en 1999 sur grand écran.
Réalisé par le génialissime Hayao Miyazaki, ce film d'animation reste à mes yeux l'un des plus réussis des studios Ghibli.
L'esthétique parfaite du long métrage nous emmène dans un univers "presque" normal puisque l'on se retrouve plongé dans la vie de deux petites filles vivant des moments difficiles, un déménagement à la campagne, leur mère alitée. Une tranche de vie ordinaire dans un Japon rural des années 50.
Puis intervient ce moment merveilleux de l'apparition de Totoro ou plutôt des Totoros. 3 étranges personnages qui ne sont que bienveillance, joie et douceur. Le fantastique vient de faire son entrée sous l'apparence d'animaux étranges.
Tout dans ce film n'est que positif, l'émotion y est permanente, les personnages d'une justesse folle et très attachants. La question qui demeure est de savoir si ces personnages fantastiques sont réels ou viennent de l'imagination des deux petites filles Satsuki et Mei. Personnages créés pour échapper au quotidien difficile de leurs vies d'enfants.
Quoi qu'il en soit les Totoros vont accompagner le quotidien des personnages quelque soit les événements qui se produiront.
Je vous encourage vivement à suivre les aventures de Satsuki et Mei et, comme moi je l'espère, vous émerveiller de cette belle histoire pleine d'espoir et de bienveillance.
