Critique film
Publié le 01/06/2015 à 23:02 par Fred
Patrick

6 /10
Kathy vient d'obtenir un nouveau poste dans une clinique spécialisée dans les cas de mort cérébral. Elle va bientôt découvrir que le Dr Roget, responsable de l’hôpital psychiatrique, procède à de nombreuses expériences sur ses patients. Celles-ci vont avoir un effet secondaire inattendu sur le patient de la chambre 15, Patrick...
Remake d'un film australien de 1978 réalisé par Richard Franklin, "Patrick" raconte l'histoire d'un patient dans le coma qui prendre le contrôle du monde qui l'entoure par la télékinésie. Mark Hartley prend le parti de proposer un relecture tout en respectant plusieurs aspects du matériel original. Véritable personnage supplémentaire du long métrage, Mark Hartley choisit de styliser l’hôpital pour lui apporter une ambiance faisant penser à l'age d'or du gothique anglais et italien. Véritable microcosme qui semble hors de la réalité (comme les patients qui y sont soignés), l’extérieur n’apparaît jamais à travers les fenêtres de la clinique et apporte un caractère claustrophobique bienvenu qui accentue le côté malsain des expériences menées par le Dr Roget. Interprété par Charles Dance, parfait en Dr Frankenstein moderne, le médecin rejoint le clan des scientifiques mégalomanes persuadés que leur savoir les amènera à la découverte ultime du contrôle de l'être humain. Classique du genre, les expérimentations vont ma tournés et finir par se retourner contre celui qui en est à l’origine. Patrick, objet de toutes les attentions du médecin, va développer une passion obsessionnelle de sa nouvelle infirmière. Ne supportant plus qu'elle côtoie d'autres hommes que lui, il va utiliser ses pouvoirs pour se débarrasser d'eux.
En respectant le traitement d'origine, et malgré des efforts pour moderniser l'histoire, Mark Hartley n'arrive pas à insuffler à son film les qualités de l'original. La faute est due à une gestion de l'horreur parfois simpliste et une histoire qui manque d'ampleur pour prendre le spectateur. On peut toutefois lui reconnaître une vraie qualité pour recréer une ambiance de film d'horreur à l'ancienne.
En respectant le traitement d'origine, et malgré des efforts pour moderniser l'histoire, Mark Hartley n'arrive pas à insuffler à son film les qualités de l'original. La faute est due à une gestion de l'horreur parfois simpliste et une histoire qui manque d'ampleur pour prendre le spectateur. On peut toutefois lui reconnaître une vraie qualité pour recréer une ambiance de film d'horreur à l'ancienne.

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