Critique film
Publié le 04/01/2017 à 12:21 par Chloé
Quelques Minutes Après Minuit

10 /10
Il était une fois un petit garçon solitaire nommé Conor qui vivait seul avec sa mère malade. Le lien d’amour qui les unissait était très fort. La solitude le pesait d’autant plus qu’il devait supporter les intimidations de ses camarades de classe ainsi que la froideur de sa grand-mère. Il va alors profiter de la nuit comme un refuge dans un monde imaginaire qu’il a créé de toutes pièces, ce dernier lui permettant ainsi de trouver le courage nécessaire afin d’affronter la dure réalité de la vie. Un monde qui prendra le pas sur sa réalité.
Conor vit seul avec sa maman atteinte d’une maladie incurable, il va devoir affronter la vérité qui s’impose à lui en l'occurrence la mort prochaine de sa mère. Cela étant d’autant plus difficile que le monde des adultes souhaite lui cacher cette vérité. Ce film est intéressant d’un point de vue psychologique, en effet il démontre que les adultes qui souhaitent cacher les problèmes à leurs enfants sous prétexte de les protéger leur font encore plus de mal. Il prône l’importance de la sincérité et de la vérité dans les relations parents et enfants bien qu’elle ne soit pas toujours heureuse. Ainsi pleurer en famille ne doit pas s’avérer une mauvaise chose mais une étape parfois nécessaire pour aller de l’avant. Le casting est quant à lui très réussi, les personnages sont crédibles que ce soit la grand-mère incarnée par Sigourney Weaver ou bien Conor, en effet Lewis Mac Dougall nous impressionne par la performance qu’il réalise en donnant le charisme et les émotions nécessaires à son petit personnage, un futur grand acteur se profile face à ce géant Liam Neeson.
D’après Juan Antonio Bayona, le réalisateur, le film évoque des sentiments comme la solitude, la colère, la culpabilité. Tous les enfants ont un jour eu peur de perdre leurs parents, selon lui ces derniers adoptent généralement l’attitude de Felicity Jones qui ne dit pas la vérité à son fils alors que la plupart du temps les enfants la connaissent déjà. L’idée originelle de “A Monster Calls” vient de Siobhan Dowd, elle voulait écrire cette histoire pour les accompagner dans le deuil. Cette écrivaine a eu le cancer ce pour quoi elle tenait à les aider à traverser ces différentes étapes. Patrick Ness a écrit le livre car elle est décédée entre-temps. Le fantastique étant selon lui un moyen accessible, un langage permettant de faire comprendre aux enfants les émotions intenses qu’ils vivent au quotidien. Concernant la collaboration avec le scénariste, il n’a pas été facile de forcer le protectionnisme de Patrick Ness, auteur du livre et du scénario, cependant selon J. Bayona les idées naissant de débats n’en sont ressorties que meilleures. Il exprime à travers ce film la volonté de trouver la lumière. Le livre s’achevant sur la scène de l'hôpital et de la mort de la mère. Il a ainsi fait du voyage de Connor une traversée vers la lumière, un itinéraire vers l’espoir. Patrick Ness a adhéré à l’idée du dessin en tant qu’héritage de J. Bayona. Ce dernier a proposé que Connor dessine, cette idée faisant référence à la propre enfance du réalisateur. Le crayon guide l’enfant vers le monstre en bougeant seul, et ces crayons sont les armes dont il dispose à la fin du film pour affronter son avenir. L’idée de la chambre à l’étage renvoie à l’idée selon laquelle Connor trouve sa place dans le monde et dans cette chambre il se retrouve avec sa mère ainsi que le monstre et tous les personnages des contes.
Plus qu’un film une oeuvre d’art dans laquelle les tableaux aux encres multicolores se succèdent laissant jaillir la passion caractéristique des films hispaniques et la magie des comptes fées. Ce film nous envoûte et nous transporte au coeur d’un merveilleux conte de fées des temps modernes adapté pour les petits et les grands. Amour passion et émotion sont au rendez-vous !
D’après Juan Antonio Bayona, le réalisateur, le film évoque des sentiments comme la solitude, la colère, la culpabilité. Tous les enfants ont un jour eu peur de perdre leurs parents, selon lui ces derniers adoptent généralement l’attitude de Felicity Jones qui ne dit pas la vérité à son fils alors que la plupart du temps les enfants la connaissent déjà. L’idée originelle de “A Monster Calls” vient de Siobhan Dowd, elle voulait écrire cette histoire pour les accompagner dans le deuil. Cette écrivaine a eu le cancer ce pour quoi elle tenait à les aider à traverser ces différentes étapes. Patrick Ness a écrit le livre car elle est décédée entre-temps. Le fantastique étant selon lui un moyen accessible, un langage permettant de faire comprendre aux enfants les émotions intenses qu’ils vivent au quotidien. Concernant la collaboration avec le scénariste, il n’a pas été facile de forcer le protectionnisme de Patrick Ness, auteur du livre et du scénario, cependant selon J. Bayona les idées naissant de débats n’en sont ressorties que meilleures. Il exprime à travers ce film la volonté de trouver la lumière. Le livre s’achevant sur la scène de l'hôpital et de la mort de la mère. Il a ainsi fait du voyage de Connor une traversée vers la lumière, un itinéraire vers l’espoir. Patrick Ness a adhéré à l’idée du dessin en tant qu’héritage de J. Bayona. Ce dernier a proposé que Connor dessine, cette idée faisant référence à la propre enfance du réalisateur. Le crayon guide l’enfant vers le monstre en bougeant seul, et ces crayons sont les armes dont il dispose à la fin du film pour affronter son avenir. L’idée de la chambre à l’étage renvoie à l’idée selon laquelle Connor trouve sa place dans le monde et dans cette chambre il se retrouve avec sa mère ainsi que le monstre et tous les personnages des contes.
Plus qu’un film une oeuvre d’art dans laquelle les tableaux aux encres multicolores se succèdent laissant jaillir la passion caractéristique des films hispaniques et la magie des comptes fées. Ce film nous envoûte et nous transporte au coeur d’un merveilleux conte de fées des temps modernes adapté pour les petits et les grands. Amour passion et émotion sont au rendez-vous !



VOUS AIMEREZ AUSSI :
RECOMMANDATIONS :
COMMENTAIRES :
Veuillez vous connecter afin d'écrire un commentaire
Se Connecter
0 commentaire