Tous les ans, Bruno fait la route des vins… sans quitter le salon de l’Agriculture ! Mais cette année, son père, Jean, venu y présenter son taureau champion Nabuchodonosor, décide sur un coup de tête de l’emmener faire une vraie route des vins afin de se rapprocher de lui. Et s’ils trinquent au Saint-Amour, ils trinqueront bien vite aussi à l’amour tout court en compagnie de Mike, le jeune chauffeur de taxi embarqué à l’improviste dans cette tournée à hauts risques entre belles cuvées et toutes les femmes rencontrées au cours de leur périple…

Retrouver notre Depardieu national avec pour comparse le plus belge des acteurs français, moi je dis oui !

Dès les premières minutes du film, le ton est donné avec un humour qui va faire des ravages tout du long. Et il faut le dire, la première partie du film est exceptionnel en terme de dialogues et de scènes cocasses qui font rire aux éclats.

On sent que le duo de réalisateurs Delépine et Kervern a fait des merveilles avec leur style qui leur est propre. Un humour transgressif, qui ose tout quitte à choquer. Et c'est peut-être là où le bas blesse dans ce style très particulier qui est accrocheur au début mais qui part vite dans le n'importe quoi.

La seconde partie du film vire très rapidement à l'enchaînement de scènes plus ou moins cocasses et intéressantes où l'humour devient un peu lourdingue voire affligeant par moment.

En tant que spectateur, on ne ressent plus l'émotion du duo père-fils et on se détache de ces deux personnages qui pourtant sont l'atout principal du film.

Résultat, les scènes s'enchaînent sans trop d'intérêt et on se demande ce que certains passages viennent faire là. Par contre, les multiples apparitions de certaines personnalités ou acteurs sont plutôt les bienvenus même si toutes ne sont pas utiles voire futiles.

Dans l'ensemble, le film mérite un petit coup d’œil mais n'arrive pas à trouver le juste équilibre entre l'humour bien senti et l'émotion délivré par le duo Depardieu-poelvoorde. La faute peut-être au style bien particulier de Delépine et Kervern. Après ils assument complètement leur cinéma et je le respecte mais tout le monde ne pourra pas y adhérer pleinement.