Après des années de recherche, un groupe de scientifiques pense détenir la clef d’un passage vers d’autres espaces temps. A la tête du projet, Jim Beale voit son jour de gloire arriver. Malgré les inquiétudes du groupe face à ce qui pourrait transformer à jamais l’avenir de l’humanité, il décide de servir de cobaye pour l’ultime expérience. Au moment de mettre la théorie en pratique, il est loin d’imaginer ce que le portail qu’il vient d’ouvrir, va laisser passer dans notre dimension.

Le voyage dans le temps fascine toujours autant. Des années après "La Machine à Explorer le Temps" (1961) de George Pal, voici "Synchronicity".

Récompensé en 2015 au Fantasia Film Festival, le film de Jaco Gentry est une bonne surprise. Savant mélange de science-fiction et film noir, "Synchronicity" nous emporte grâce à son esthétique léchée, nous rappelant fortement "Blade Runner". Les jeux de lumière, la musique et la ville nous plonge dans cette ambiance oppressante déjà présente dans le film culte des années 80.

Comme souvent dans ce genre de film, on est vite pris aux jeux du voyage dans le temps et ses dangers.
Ici, le danger est augmenté par la présence de la femme fatale Abby (Brianne Davis). Son personnage apporte un côté romantique à l’ambiance noire du récit. Cependant, rien n’est jamais simple quand ce genre de découverte est impliquée. Mais le côté couple maudit ajoute un suspens bienvenu au scénario.

Malgré ses qualités, le film contient certaines longueurs et se perd parfois dans des explications trop techniques rendant certaines scènes incompréhensibles et a pour conséquence de nous faire sortir de l’histoire.

"Synchronicity" est un jeu de manipulation haletant teinté de SF et une touche de romance. Tout ça servit sur une ambiance soignée. A voir !