Texakarna, Texas, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Les derniers soldats sont rentrés, les années de rationnement et de pénurie s'éloignent. La ville s'apprête à retrouver calme et prospérité mais un mystérieux tueur va s'en prendre aux habitants de la ville.
S’inspirant d’un fait divers qui s’était déroulé dans les années 40 peu après la Seconde Guerre Mondiale, "Terreur sur la ville" est un film américain d’horreur dans le genre slasher movie que l’on doit au cinéaste Charles B. Pierce connu pour avoir mis en scène des longs métrages comme "The Legend of Boggy Creek" en 1972, "Le faucon blanc" en 1975 ou encore "The Evictors" en 1979.
Le scénario, que l’on doit à Earl E. Smith (on lui doit aussi l’écriture de "Le Retour de l'inspecteur Harry"), s’inspire ainsi d’une histoire vraie qui démarre le dimanche 3 mars 1946 où un mystérieux tueur masqué (surnommé The Phantom Killer) débute un bain de sang parmi la population de la petite ville de Texarkana, située sur la frontière entre le Texas et l'Arkansas. Sa frénésie criminelle durera plusieurs mois et laissera les habitants sous le choc… L’intrigue oscille ainsi d’une façon particulièrement fort habile entre slasher classique, narration digne d’un documentaire et enquête policière pour un résultat loin d’être parfait mais qui fait facilement le job de nous divertir. La mise en scène est impeccable, les décors sont magnifiques et soignés tout comme la reconstitution historique. Le casting est, quant à lui, très convaincant.
En effet, devant la caméra, les acteurs sont tout aussi excellents les uns que les autres que ce soit Ben Johnson ("Six hommes pour sauver Harry"…) charismatique dans le rôle du capitaine Morales, Andrew Prine ("Amityville 2, Le Possédé"…) dans celui de Norman Ramsey et Dawn Wells ("L'Ile aux Naufragés"…) qui incarne Helen Reed.
Bref, "Terreur sur la ville" ne se distingue pas vraiment du genre mais a le mérite de proposer une intrigue solide, une reconstitution historique soignée, une mise en scène efficace et un casting excellent.
