Stray, un combattant adepte de fight clubs illégaux, est recruté pour ses talents martiaux par une cheffe mafieuse de Miami. Il doit faire équipe avec Cuda, un collecteur de cash expérimenté. Les affaires tournent mal lorsque Cuda découvre qu’une jeune fille qu’il a pris sous son aile est menacée par son propre employeur. Il va être prêt à tout pour la sauver quitte à devoir affronter les siens.
Antonio Banderas est de retour dans ce thriller américain signé par W. Peter Iliff ("Rites of Passage"...) qui met également en vedette Mojean Aria ("Reminiscence"...) et Kate Bosworth ("Ne t'endors pas"...) dans la ville de Miami bien loin de l'image idyllique que l'on peut voir habituellement dans les cartes postales où il est question de cyber-sexualité, de violence et de mafia...
En apparence, l'histoire n'a rien de bien sensationnelle à nous proposer, il n'y aucune originalité, les personnages ont un air de déjà-vu et au final, ce long métrage ne se distingue pas des autres mais fort heureusement, l'intrigue propose un rythme soutenu avec de nombreux rebondissements, la mise en scène est dynamique, l'atmosphère est particulièrement soignée et les personnages principaux sont vite attachants (ou détestables...).
Devant la caméra, on saluera tout d'abord l'excellente interprétation d'Antonio Banderas ("Hitman & Bodyguard 2"...) dans un rôle plutôt crédible qui lui va bien. Nous avons ensuite Mojean Aria qui incarne un jeune boxeur clandestin tout aussi convaincant mais aussi Kate Bosworth que l'on a du mal à reconnaître dans le rôle d'Estelle, une cheffe mafieuse machiavélique prête à tout pour arriver à ses fins...
En résumé, "The Enforcer" est un film classique dans son genre mais surprends par son rythme soutenu et ses nombreux rebondissements. Le travail fourni sur la mise en scène et sur les personnages apportent un petit plus à l'ensemble.
