Critique film
Publié le 26/10/2015 à 12:04 par Fred
The Giant Gila Monster

7 /10
Une petite ville du Texas sans histoire est bouleversée par la disparition mystérieuse de deux adolescents. Un shérif et le meneur de la bande de jeunes à laquelle appartenaient les disparus se lancent à leur recherche. Ils découvrent rapidement l'existence d'un lézard mutant, mesurant plus d'une quinzaine de mètres, et bien décidé à détruire la ville.
Issu de la grande période des années 50's où les monstres géants et bizarres hantaient les salles de cinéma, "The Giant Gila Monster" ne donne pas dans la transmutation génétique ou les effets secondaires d'une irradiation radio-active. Cette fois-ci, le lézard au proportion gigantesque vient de terres hostiles inexplorées par l'homme. Essentiellement reconnu pour son travail sur les effets spéciaux, Ray Kellog se voit proposer en 1959 la réalisation d'un petit film de monstres. Dotés d'un budget très faible et destiné avant tout à la diffusion en Drive-In, le film ne connut jamais de réelle exploitation.
Dans une petite ville du Texas, les jeunes se passionnent pour la course automobile, les Hot Rods et la musique. Rien ne semble troublé la tranquillité de cette ville isolée jusqu’à ce que d’inquiétantes disparitions se produisent. Le jeune mécano Chase (Don Sullivan) accompagnée de sa petite amie française Lisa (Lisa Simone) vont aider le shérif (Fred Graham) a résoudre le mystère et protéger la ville du danger qui va menacé les habitants.
Tous les ingrédients des années 50 se retrouvent disséminés dans cette petite production ; les voitures modifiées, le rock’n’roll et les jeunes rebelles (mais pas trop quand même) aux cheveux gominés. Au delà du film de monstres, Ray Kellog nous sort quelques trames secondaires (love story, fugues,..) propices à illustrer la vie d'une bande d’adolescent de la petite ville et vise directement son public de drive-in en racontant les aventures de jeunes du même âge. L'arrivée d'un lézard géant agressif et particulièrement affamé va bouleverser ce petit monde et provoquer la panique.
Pour incarner le reptile démesuré, Ray Kellog va simplement filmer un animal se baladant dans des maquettes au charme désuet. Les montages sont cut et la transition entre chaque scène abrupte. Les champs et contre-champs permettent de créer l'illusion de l'interaction entre les scènes live avec les acteurs et le monstre filmé au milieu de quelques miniatures. Même si l'on a droit a quelques séquences spectaculaires, comme l'explosion d'un camion ou un accident de train, les intentions du réalisateur se retrouvent plus souvent dans la note d'intention que dans la reproduction réaliste de tels événements.
Toutefois la photographie du Noir & Blanc est très travaillée et le réalisateur soigne ces plans. Le casting, porté par le charismatique Don Sullivan, joue sa partition jusqu'au bout face aux ravages provoqués par le gigantesque reptile.
Si souvent le montage manque d'un rythme soutenu pour créer une véritable tension lors des attaques de l'animal et les effets spéciaux trahissent un budget très serré et semblent totalement hors de propos face aux effets numérique actuels. C'est aussi tout ce qui fait la qualité de ce genre de films. Pur produit d'exploitation, naïf et sans aucune dose de cynisme, "The Giant Gila Monster" se déguste avec un réel plaisir et le temps qui passe ne fait qu'ajouter du cachet au charme suranné des productions de cette époque.
Dans une petite ville du Texas, les jeunes se passionnent pour la course automobile, les Hot Rods et la musique. Rien ne semble troublé la tranquillité de cette ville isolée jusqu’à ce que d’inquiétantes disparitions se produisent. Le jeune mécano Chase (Don Sullivan) accompagnée de sa petite amie française Lisa (Lisa Simone) vont aider le shérif (Fred Graham) a résoudre le mystère et protéger la ville du danger qui va menacé les habitants.
Tous les ingrédients des années 50 se retrouvent disséminés dans cette petite production ; les voitures modifiées, le rock’n’roll et les jeunes rebelles (mais pas trop quand même) aux cheveux gominés. Au delà du film de monstres, Ray Kellog nous sort quelques trames secondaires (love story, fugues,..) propices à illustrer la vie d'une bande d’adolescent de la petite ville et vise directement son public de drive-in en racontant les aventures de jeunes du même âge. L'arrivée d'un lézard géant agressif et particulièrement affamé va bouleverser ce petit monde et provoquer la panique.
Pour incarner le reptile démesuré, Ray Kellog va simplement filmer un animal se baladant dans des maquettes au charme désuet. Les montages sont cut et la transition entre chaque scène abrupte. Les champs et contre-champs permettent de créer l'illusion de l'interaction entre les scènes live avec les acteurs et le monstre filmé au milieu de quelques miniatures. Même si l'on a droit a quelques séquences spectaculaires, comme l'explosion d'un camion ou un accident de train, les intentions du réalisateur se retrouvent plus souvent dans la note d'intention que dans la reproduction réaliste de tels événements.
Toutefois la photographie du Noir & Blanc est très travaillée et le réalisateur soigne ces plans. Le casting, porté par le charismatique Don Sullivan, joue sa partition jusqu'au bout face aux ravages provoqués par le gigantesque reptile.
Si souvent le montage manque d'un rythme soutenu pour créer une véritable tension lors des attaques de l'animal et les effets spéciaux trahissent un budget très serré et semblent totalement hors de propos face aux effets numérique actuels. C'est aussi tout ce qui fait la qualité de ce genre de films. Pur produit d'exploitation, naïf et sans aucune dose de cynisme, "The Giant Gila Monster" se déguste avec un réel plaisir et le temps qui passe ne fait qu'ajouter du cachet au charme suranné des productions de cette époque.

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