Critique film
Publié le 11/12/2015 à 13:12 par Ciné Vor

The Green Inferno

Affiche
7,5 /10
Un groupe d'activistes new-yorkais se rend en Amazonie et tombe entre les mains d'une tribu particulièrement hostile.
Eli Roth, le réalisateur de "Hostel" ou encore "Cabin Fever" nous revient avec un film d’horreur écolo, politique et sanguinaire.
Violent, "The Green Inferno" est une sorte d’hommage ou d’inspiration tout droit tiré du film culte "Cannibal Holocaust" de Ruggero Deodato sortie en 1981. Comme son prédécesseur, Eli Roth nous propose un film choc, composé de scènes horribles et difficilement supportables. C’est également avec un réalisme implacable, qu’il met en scène ces jeunes militants écolos se trouvant prisonniers, condamnés et très rapidement terrorisés.
Dans un décor naturel et sauvage, nous assistons impuissants au destin macabre d’une bande de potes pas si unis que cela, révélant ainsi la nature humaine. Ce qui d’ailleurs peu faire un peu tache dans ce film, c’est l’espèce d’humour très second très degré qui intervient entre les protagonistes.
Sans être totalement transcendant, le film se savoure par son esthétisme et essentiellement ses moments gores, toutefois, on peut très vite être submergé d'amertume suite à l'ambiance potache qui règne entre les personnages. Ce qu’Eli Roth à tenter de faire était tout de même osé, mêlé les genres à travers un bain de sang, afin de se mettre à table autour d’un sujet très politique qui n’hésite pas à punir de jeunes occidentaux arrogants pour leur activisme déplacé.

Si le film est souvent mal perçu, la faute à son scénario très limité, nous, on avoue ici, que l’on a prie un certain plaisir malsain à découvrir ce spectacle effrayant, où règnent torture, rites cannibales et terreur. Saupoudré d’hémoglobine et d’ingrédients dignes du cinéma d’horreur gore, "Green Inferno" a également le mérite d’évoluer dans un décor paradisiaque naturel et sauvage, très sauvage !
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