Critique film
Publié le 07/12/2016 à 14:12 par Ciné Vor
The Wee Man

6,5 /10
1970, Glasgow. À 11 ans, Paul Ferris grandit dans un monde où criminalité et normalité s'entremêlent. Il finit par basculer du mauvais côté quand il est violemment agressé par un gang sadique ayant déjà fait de son enfance un enfer. Il relâche sur eux la rage et la frustration accumulées pendant toutes ces années et leur fait payer au centuple. Attiré par cette frénésie, le mafieux le plus renommé de la ville décide de le prendre sous son aile et lui confie des missions toujours plus dangereuses. C'est le début de la légende Paul Ferris, le gangster le plus célèbre d'Écosse...
Découvrez, l’histoire vraie du gangster repentie Paul Ferris dans un direct-to-video plutôt sympa.
Réaliser par le cinéaste britannique Ray Burdis, à qui l’on doit le film "Final Cut" avec Jude Law sortie en 1998, "The Wee Man" nous conte l’histoire violente d’un petit homme devenu rapidement gangster, devenant ainsi l’un des plus célèbres de l’histoire de Glasgow en Écosse.
Tout semble partir d’un choc, d’un raz le bol de la violence gratuite et pourtant, ceci, justifie-t-il cela ?
Adapté des mémoires de Paul Ferris, ce DTV, semble vouloir nous dévoiler le conté sympathique du voyou, malgré des faits d’une extrême violence, l’empathie nous gagne suite au parcours jonché d’agressivité qui entoure la jeunesse et le quartier de cet anti-héros.
Très bien filmé et doté d’une photographie impeccable, le téléfilm évolue sur deux rythmes, sa première partie emballe par sa fragilité, sont tempérament et sa prise de position. La seconde en revanche m’a paru plus lancinante, là où je pensais voir un suspense et une intensité montés crescendo, j’avoue que l’enthousiasme se trouva dissous plus rapidement que prévu.
Même si la morale est là, on reste sur ce sentiment tout bête, celui que l’on ne nous dit pas tout. On enjolive beaucoup, trop peut-être, ou bien pas de la bonne manière. Pourtant, le film divertit et apporte quelques bonnes idées, il est doté d’une certaine élégance et d’un montage efficace.
Réaliser par le cinéaste britannique Ray Burdis, à qui l’on doit le film "Final Cut" avec Jude Law sortie en 1998, "The Wee Man" nous conte l’histoire violente d’un petit homme devenu rapidement gangster, devenant ainsi l’un des plus célèbres de l’histoire de Glasgow en Écosse.
Tout semble partir d’un choc, d’un raz le bol de la violence gratuite et pourtant, ceci, justifie-t-il cela ?
Adapté des mémoires de Paul Ferris, ce DTV, semble vouloir nous dévoiler le conté sympathique du voyou, malgré des faits d’une extrême violence, l’empathie nous gagne suite au parcours jonché d’agressivité qui entoure la jeunesse et le quartier de cet anti-héros.
Très bien filmé et doté d’une photographie impeccable, le téléfilm évolue sur deux rythmes, sa première partie emballe par sa fragilité, sont tempérament et sa prise de position. La seconde en revanche m’a paru plus lancinante, là où je pensais voir un suspense et une intensité montés crescendo, j’avoue que l’enthousiasme se trouva dissous plus rapidement que prévu.
Même si la morale est là, on reste sur ce sentiment tout bête, celui que l’on ne nous dit pas tout. On enjolive beaucoup, trop peut-être, ou bien pas de la bonne manière. Pourtant, le film divertit et apporte quelques bonnes idées, il est doté d’une certaine élégance et d’un montage efficace.



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