Critique film
Publié le 09/06/2016 à 13:56 par Ciné Vor
Un + Une

8,5 /10
Antoine ressemble aux héros des films dont il compose la musique. Il a du charme, du succès, et traverse la vie avec autant d’humour que de légèreté. Lorsqu’il part en Inde travailler sur une version très originale de Roméo et Juliette, il rencontre Anna, une femme qui ne lui ressemble en rien, mais qui l’attire plus que tout. Ensemble, ils vont vivre une incroyable aventure…
Fourmillant de bonnes idées et de bons sentiments, comme nous y a habituer son cinéaste, "Un plus Une" est une romance d’une incroyable générosité. Une œuvre qui semble s’inspirer directement du film "Un homme qui me plaît" sortie en 1969, dans lequel Jean-Paul Belmondo brillait aux côtés d’Annie Girardot.
Cette fois-ci, c’est Jean Dujardin ("The Artist") et Elsa Zylberstein ("Farinelli") qui forment ce couple contre nature, attachant, drôle et sublimé par une admiration que les personnages ont l’un pour l’autre. Ce sont les deux comédiens qui ont proposé l’idée du film à Claude Lelouch, qui immédiatement fut emballé par le désir de réunir ce duo, dans un film sur le karma, les sentiments et l’idéalisation. Enchanté par cette idée, le cinéaste décide de situer cette romance en Inde dans un décor sublimé par une ambiance humanitaire et une musique signée du grand Francis Lai ("Love Story").
Une formidable fresque amoureuse qui submerge d’émotions, d’un sentiment de liberté, de rêves et d’hésitations.
Et même si cette romance n’invente rien sur le fond, on peut lui reconnaître un style des plus intéressants, dont les dialogues, la mise en scène et la toile de fond proposent un spectacle des plus réjouissant. Lelouch, est un réalisateur capable de séduire le spectateur même lors de scènes muettes, mais pour cela, il faut bien entendu des artistes qui puissent apporter une charge émotionnelle à l’écran, que ce soit par un regard, un sourire, voir un soupir. Et c’est là, que l’alchimie entre Dujardin et Zylberstein prend tout son sens. Le duo forme un couple à la prouesse romanesque séduisante avec une délicatesse des plus frappantes, teintée d’humour et d’émotions.
Un film séduisant, saupoudré des épices de la vie, d’humanité et d’amour qui enthousiasme par ses décors, sa technique et son casting. Entre classicisme et modernisme, cette romance parvient sans conteste à atteindre son but, charmant par sa simplicité et son authenticité.
Cette fois-ci, c’est Jean Dujardin ("The Artist") et Elsa Zylberstein ("Farinelli") qui forment ce couple contre nature, attachant, drôle et sublimé par une admiration que les personnages ont l’un pour l’autre. Ce sont les deux comédiens qui ont proposé l’idée du film à Claude Lelouch, qui immédiatement fut emballé par le désir de réunir ce duo, dans un film sur le karma, les sentiments et l’idéalisation. Enchanté par cette idée, le cinéaste décide de situer cette romance en Inde dans un décor sublimé par une ambiance humanitaire et une musique signée du grand Francis Lai ("Love Story").
Une formidable fresque amoureuse qui submerge d’émotions, d’un sentiment de liberté, de rêves et d’hésitations.
Et même si cette romance n’invente rien sur le fond, on peut lui reconnaître un style des plus intéressants, dont les dialogues, la mise en scène et la toile de fond proposent un spectacle des plus réjouissant. Lelouch, est un réalisateur capable de séduire le spectateur même lors de scènes muettes, mais pour cela, il faut bien entendu des artistes qui puissent apporter une charge émotionnelle à l’écran, que ce soit par un regard, un sourire, voir un soupir. Et c’est là, que l’alchimie entre Dujardin et Zylberstein prend tout son sens. Le duo forme un couple à la prouesse romanesque séduisante avec une délicatesse des plus frappantes, teintée d’humour et d’émotions.
Un film séduisant, saupoudré des épices de la vie, d’humanité et d’amour qui enthousiasme par ses décors, sa technique et son casting. Entre classicisme et modernisme, cette romance parvient sans conteste à atteindre son but, charmant par sa simplicité et son authenticité.

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