Serge est l’un des meilleurs vendeurs de France. Depuis 30 ans, il écume les zones commerciales et les grands magasins, garantissant à ses employeurs un retour sur investissement immédiat et spectaculaire. Il a tout sacrifié à sa carrière. Ses amis, ses femmes et son fils, Gérald, qu’il ne voit jamais. Et sa santé. Quand Gérald vient lui demander un travail pour financer les travaux de son futur restaurant, Serge hésite puis accepte finalement de le faire embaucher comme vendeur. Contre toute attente, Gérald se découvre un don.

Le réalisateur choisit de dépeindre le métier de vendeur d'une façon radicale orientée vers les côtés néfastes de celui-ci. Ainsi, on se retrouve embarqué avec un homme quinquagénaire, qui a toujours exercé le métier de vendeur, et qui va se retrouver confronté à sa vie privée et professionnelle en l'espace de peu de temps.

On découvre donc avec assez de détails, la vie professionnelle d'un vendeur itinérant avec ses bons côtés mais aussi et surtout ses mauvais côtés. En voyant cela, on se dit que la fiction rattrape la réalité car j'ai trouvé cette peinture du métier de vendeur très réaliste.

Concernant la vie privée de cet homme, on se rend vite compte qu'elle est quasi inexistante ou qu'elle n'est que prétexte à retrouver les seins le temps d'un instant. Cet instant qui devrait durer toute une vie mais qui finit par disparaître au profit d'une carrière professionnelle.

Quant au casting, il faut saluer la performance juste parfaite de Gilbert Melki qui électrise littéralement l'écran. C'est bien simple, chacune de ses apparitions sont dantesques et les scènes en ressortent électrisées.
Je trouve dommage qu'un acteur de cette trempe ne soit pas davantage visible au cinéma. Et n'oublions pas Pio Marmai qui va contrebalancer le personnage de G. Melki qui campe son père.

Pour ce qui est de l'histoire, elle reste classique mais en même temps pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple surtout avec un sujet qui a lui seul suffit pour tout dire en un seul mot.

Un film à découvrir ne serait-ce que pour la performance de Gilbert Melki et pour découvrir davantage le métier de vendeur que tout le monde croît connaître.