Critique film
Publié le 04/04/2017 à 16:28 par Ciné Vor

Vertiges

Affiche
6 /10
Cinq hommes mariés partagent les clés d'un appartement utilisé pour les rendez-vous secrets. Jusqu'au jour où une femme y est retrouvée morte, attachée à un lit, provoquant un séisme au sein du petit groupe. Alors que la police identifie le principal suspect, les amitiés sont balayées dans un tourbillon de trahisons, de jalousie et de violence révélant au grand jour la vraie nature de chacun d'entre eux.
Le cinéaste belge Erik Van Looy, réalise le remake américain de son propre film "Loft", six après la sortie de l'original. En France, cette version anglo-saxonne est distribuée sous le titre "Vertiges", elle se dote d'un casting un peu plus prestigieux, mais conserve le comédien Mathias Schoenaerts ("De Rouille et d'Os", "Loin de la Foule Déchaînée", qui lui, a su s'imposer sur la scène internationale. Karl Urban ("Dredd","Star Trek"), James Marsden ("X-Men","), Wentworth Miller ("Prison Break"), Rhona Mitra ("La Vie de David Gale"), Rachael Taylor ("Arq", "Jessica Jones") et Isabel Lucas ("L'Aube Rouge", "Manipulation") viennent se joindre à cette nouvelle version.

Une nouvelle version qui n'a de nouveau, que le casting et le décor, la trame demeure dans sa quasi-totalité la même que celle de 2008. Un thriller habile et sulfureux, dont chaque pièce du puzzle s'assemblent au fur et à mesure des multiples rebondissements.
Habilement ficelé certes, mais l'intrigue se déroule toutefois avec une mise en scène malheureusement, trop jumelée.

Là où, Erik Van Looy aurait pu essayer de rendre son œuvre plus spectaculaire ou plus profonde, il choisit simplement de reproduire à l'identique, chaque mouvement, chaque personnage, chaque rebondissement, donnant la sensation d'une œuvre sans âme.

Les ingrédients sexuels, le plaisir, la trahison et la luxure sont toujours de mise, mais je préfère vous recommander, malgré un casting moins alléchant, la première version du film qui se déroule en Belgique.

Cette relecture du thriller ne demeure pas mauvaise, mais l'ambition de faire mieux, ne me semble pas avoir été exploitée, et c'est là mon regret le plus total. Je pense que lorsque l'on a l'occasion de pouvoir réinjecter du sang neuf à son bébé sur le sol américain, il faut le faire avec plus d'entrain, ou bien ne pas le faire du tout. Mais ce n'est que mon avis.
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