En Nouvelle-Guinée, un accident dans une centrale nucléaire provoque de nombreuses victimes... qui reviennent mystérieusement à la vie. A Londres, deux journalistes couvrant une prise d'otages par des militants écologistes découvrent que cette centrale abritait d'étranges expériences. Ils se rendent sur place.
Bruno Mattei, célèbre réalisateur italien de nanars à qui l'on doit des films aussi invraisemblables que dingues comme "Les Rats de Manhattan" en 1984 et "Les Dents de la mer 5" (ou "Cruel Jaws" en version originale) en 1995, nous propose en guise de second long métrage son tout aussi délirant "Virus Cannibale" en 1980. Élaborée avec très peu de moyens (mais très peu !...), cette petite production doit être considérée comme ce qu'elle est, autrement dit un film de série Z qui ne se prend absolument pas au sérieux et qui doit être vu avec un second degré pour ne pas être déçu...
En effet, connu pour ses copies bas de gamme de grandes productions hollywoodiennes, Bruno Mattei nous propose sa version de films de zombies complètement barrée où le fond comme la forme frisent tellement la médiocrité que cela en devient risible et amusant... Le scénario est pauvre et plein d'incohérences, la mise en scène est basique, le montage est déplorable (avec l'utilisation à foison de "stock-shot", la reprise d'extraits vidéos d'autres productions qui ne collent pas les unes avec les autres...), les effets spéciaux et les maquillages font peine à regarder, les acteurs (à la carrière souvent peu florissante) sont pour la plupart peu convaincants et le choix des costumes est aberrant... Bref, vous l'aurez compris, "Virus Cannibale" est considéré par beaucoup comme le film de série Z le plus dingue de tous et ce n'est pas par hasard... Alors, certes, c'est ridicule mais le film de série Z est un véritable genre à part et ce long métrage prend réellement tout son intérêt quand on le regarde avec des yeux de fans du genre.
En résumé, "Virus Cannibale" est un film de série Z complètement barré réalisé par le maître Bruno Mattei à réserver pour les inconditionnels du genre.
