Kira est une muse grecque, incarnée sur terre sous les traits d'une belle jeune fille pour inspirer les humains. Elle rencontre Sonny Malone, un peintre qui désespère d'atteindre la notoriété, et qui tombe amoureux d'elle. Kira donne un nouveau souffle à son inspiration, et le pousse à ouvrir la boîte de nuit Xanadu, avec l'aide du clarinettiste Danny McGuire.

Waouh, voilà le mot qui résume ce que mes yeux, on ressentit en découvrant cette formidable restauration de la comédie musicale de Robert Greenwald.
Sortie en 1980, le film fut alors un échec commercial, pourtant, le spectacle est des plus plaisant, la nostalgie gagne très vite les spectateurs, conquis par les couleurs fluo, la musique disco et bien entendu, la belle Olivia Newton John.
Deux ans après le succès de "Grease", Olivia fréquente un autre voyou au cinéma, un certain Michael Beck, chef des Warriors dans le film "Les guerriers de la nuit".
Cette fois-ci, l’intrigue se dévoile sous un univers fantastique plutôt kitch mais totalement assumé. Gene Kelly, vient prêter main forte à la jeunesse de l’époque, apportant toute son énergie et ses ondes positives à la génération rollers, bandana et néons fluo.
Un brin farfelu, le divertissement est doux, coloré et enchanteur.
L’intrigue porte avant tout sur la création artistique, proposant au passage une romance interdite. La mise en scène est sublime, les chorégraphies sont appliquées, brillantes dans tous les sens du terme et la bande originale mémorable.

Pour être honnête, "Xanadu" propose un bond dans le temps des plus agréables.