Janice et Bill Templeton forment avec leur fille Ivy une famille heureuse et sans histoire... jusqu’au jour où un mystérieux étranger se met à les suivre partout où ils vont. L’inconnu finit par leur proposer un rendez-vous et leur révéler qu’Ivy serait la réincarnation de sa propre fille, morte onze ans plus tôt...
Nouvelle mise en scène que l'on doit à Robert Wise, cinéaste américain connu pour avoir réalisé les longs métrages "Le Jour où la Terre s'arrêta" en 1951, "West Side Story" en 1961, "La Mélodie du bonheur" en 1965, "Star Trek : Le Film" en 1979 et beaucoup d'autres, "Audrey Rose" est un film dramatique et fantastique, datant de 1977, qui met en vedette un tout jeune Anthony Hopkins ("Thor : Ragnarok"...) comme toujours formidable dans le rôle d'Elliot Hoover, un homme qui semble persuader que sa fille, auparavant décédée onze ans plus tôt, s'est réincarné dans le corps d'Ivy, la fille de Janice et Bill Templeton.
Avec une histoire qui met clairement en évidence la question de la réincarnation, le film "Audrey Rose" s'inspire du roman de Frank de Felitta, également scénariste du métrage, d'après un évènement réel vécu par l'auteur. Il faut avouer que le rythme est assez lent, la raison est simple, la présence de bon nombre de scènes de dialogues qui alourdissent l'intrigue pour finalement pas grand chose. Heureusement, malgré cela, le suspense est tout de même suffisant pour nous tenir en haleine jusqu'au dénouement final.
Au casting, Anthony Hopkins parvient à donner beaucoup de sensibilité à son personnage, les autres acteurs ne sont pas non plus en reste et on notera les présences notables en tant que seconds rôles de Norman Lloyd ("Les vertes années"...) et John Hillerman ("Magnum"...). Une petite mention spéciale pour l'interprétation épatante de la toute jeune Susan Swift ("Halloween 6 : La malédiction de Michael Myers"...).
En résumé, "Audrey Rose" est un film qui souffre de beaucoup de longueur. La faute a des dialogues qui n'en finissent pas et qui casse le rythme du métrage.