Critique film
Publié le 15/05/2025 à 17:16 par Grégory
Intruder

7,5 /10
Dans un supermarché, les membres d'une équipe de nuit tentent d'échapper aux griffes d'un tueur sanguinaire.
Il y a quelque chose d’inimitable dans les films d’horreur des années 80 : un mélange de grain visuel, de gore assumé et d’insouciance narrative qui confère à ces œuvres une personnalité unique. "Intruder", réalisé par Scott Spiegel en 1989, s’inscrit parfaitement dans cette tradition. Ce slasher, se déroulant presque entièrement dans un supermarché de nuit, surprend par sa créativité, son ambiance étouffante et sa réalisation inventive.
L’histoire est simple, voire basique : des employés d’une supérette se retrouvent enfermés pour la nuit, traqués un à un par un mystérieux tueur. Mais "Intruder" ne cherche pas à réinventer le genre – il s’amuse avec ses codes, les pousse dans leurs retranchements, et surtout, livre un véritable festival d’effets spéciaux sanglants, signés par les légendaires KNB EFX (Robert Kurtzman, Greg Nicotero et Howard Berger), alors en début de carrière.
La mise en scène est l’un des grands points forts du film. Scott Spiegel, collaborateur de longue date de Sam Raimi (présent d’ailleurs au casting avec son frère Ted), injecte une énergie frénétique dans les moindres plans. Angles de caméra improbables, travellings audacieux, point de vue à travers des objets… On sent l’amour du cinéma de genre et une envie de repousser les limites, même avec un budget modeste.
Le rythme est inégal par moments et le développement des personnages reste sommaire (mais dans ce type de production, ce n’est pas ce qu’on attend le plus). Ce qui compte, c’est l’ambiance : une progression tendue, une montée de la violence et une série de mises à mort aussi inventives que marquantes. Le film se distingue notamment par un certain sens de l’humour noir, discret mais bien présent.
"Intruder" n’a pas eu le succès qu’il méritait à sa sortie mais il s’est taillé une réputation solide auprès des amateurs de slasher old-school. Aujourd’hui encore, il reste un petit bijou du cinéma d’horreur indépendant, une curiosité pleine de charme pour les nostalgiques des VHS et des effets spéciaux artisanaux.
L’histoire est simple, voire basique : des employés d’une supérette se retrouvent enfermés pour la nuit, traqués un à un par un mystérieux tueur. Mais "Intruder" ne cherche pas à réinventer le genre – il s’amuse avec ses codes, les pousse dans leurs retranchements, et surtout, livre un véritable festival d’effets spéciaux sanglants, signés par les légendaires KNB EFX (Robert Kurtzman, Greg Nicotero et Howard Berger), alors en début de carrière.
La mise en scène est l’un des grands points forts du film. Scott Spiegel, collaborateur de longue date de Sam Raimi (présent d’ailleurs au casting avec son frère Ted), injecte une énergie frénétique dans les moindres plans. Angles de caméra improbables, travellings audacieux, point de vue à travers des objets… On sent l’amour du cinéma de genre et une envie de repousser les limites, même avec un budget modeste.
Le rythme est inégal par moments et le développement des personnages reste sommaire (mais dans ce type de production, ce n’est pas ce qu’on attend le plus). Ce qui compte, c’est l’ambiance : une progression tendue, une montée de la violence et une série de mises à mort aussi inventives que marquantes. Le film se distingue notamment par un certain sens de l’humour noir, discret mais bien présent.
"Intruder" n’a pas eu le succès qu’il méritait à sa sortie mais il s’est taillé une réputation solide auprès des amateurs de slasher old-school. Aujourd’hui encore, il reste un petit bijou du cinéma d’horreur indépendant, une curiosité pleine de charme pour les nostalgiques des VHS et des effets spéciaux artisanaux.


VOUS AIMEREZ AUSSI :
RECOMMANDATIONS :
COMMENTAIRES :
Veuillez vous connecter afin d'écrire un commentaire
Se Connecter
0 commentaire