Les hors-la-loi Charles Bolles et Lance Hardeen sont sur le point de se faire lyncher, quand leur complice Jersey Brady les fait s'évader in-extremis. Plusieurs années plus tard, Charles, devenu le mythique Black Bart pour commettre ses larcins, retrouve ses deux anciens compères dans une diligence. Il fait la connaissance de la magnifique danseuse Lola Montès dont il s'éprend immédiatement...
George Sherman, cinéaste américain très prolifique en matière de productions cinématographiques en particulier les westerns (avec environ 70 au compteur...) dans les années 30 à 70, réalise en 1948 le long métrage "Bandits de Grands Chemins" qui s'inspire de la vie de Charles Bolles, un bandit qui vivait au XIXe siècle et qui s'attaquait aux diligences...
Avec ce cinéaste qui a presque tout essayé (action, aventure, espionnage, comédie musicale et j'en passe...), on peut s'attendre au meilleur comme au pire. En effet, sa longue filmographie regorge de plusieurs grands classiques comme "Le diable dans la peau" et "Big Jake" avec le grand John Wayne mais aussi de nombreuses déceptions comme le métrage qui nous intéresse ici. L'histoire est on ne peut plus banale tout comme la mise en scène, le scénario n'apporte rien de nouveau au genre, on prends beaucoup trop de temps à nous développer la romance autour de Yvonne de Carlo que de s'intéresser au vif du sujet soit les attaques des diligences perpétrées par le masque noir...
Pour ce qui est du casting, le réalisateur s'est entouré de quelques habitués du genre comme Yvonne de Carlo ("Tomahawk"...), Dan Duryea ("Quatre étranges cavaliers"...) et John McIntire ("Psychose"...). On notera aussi les présences de Jeffrey Lynn ("Le Régiment des bagarreurs"...), Percy Kilbride ("La Foire aux illusions"...) et Lloyd Gough ("Tremblement de terre"...).
Pour résumer en quelques mots, "Bandits de Grands Chemins" est un western peu convaincant la faute à une mise en scène plate et à un scénario peu passionnant.
