Lors d’une expédition dans un ancien temple Maya, des archéologues découvrent la statue millénaire de Caltiki, la déesse de la mort. Un monstre surgit et s’en prend à un membre de l’équipe, lui greffant une substance gélatineuse. Au même moment, la comète Arsinoé passe près de la Terre, augmentant la radioactivité. La masse informe grossit progressivement, ravageant tout sur son passage.
Souhaitant lorgner sur le succès commercial des productions U.S de science-fiction des années 50 telles que "La Chose d'un autre monde" en 1951 et "Danger planétaire" en 1958 (appelé aussi "The Blob" pour le titre original) qui connaîtront tout deux de multiples remakes, le cinéaste Riccardo Freda ("Le Fils de d'Artagnan"...) mis en scène en 1959 le long métrage "Caltiki : Le Monstre Immortel" en collaboration avec son directeur de la photographie, un certain Mario Bava.
Production italienne manquant clairement de moyens (je pense surtout aux chars de l'armée qui ressemblent beaucoup trop à des jouets), les cinéastes parviennent tout de même à nous proposer un divertissement honorable pour tous les amateurs de grosses bébêtes et de productions rétro et à faible budget... En effet, même si l'histoire n'apporte rien de nouveau au genre, il n'empêche que le scénario ne manque pas une occasion pour divertir son public avec ses nombreux rebondissements, son suspense quasi-constant et son rythme soutenu. A noter également, la photographie de Mr Bava est impeccable et la mise en scène est de qualité.
Pour le cast, je dois dire que c'est assez inégal car même si les acteurs principaux restent pour le moins convaincants, certains acteurs qui incarnent des rôles secondaires sont parfois un peu trop ridicules dans leurs prestations et ça gâche un peu le plaisir... Ainsi, devant la caméra, on retiendra les visages de Didi Perego ("Les Caprices de Marie"...), John Merivale ("Le Cirque des horreurs"...) et Gérard Herter ("La Légion des damnés"...).
Bref, "Caltiki : Le Monstre Immortel" est un film, à petit budget, assez divertissant qui ne manque pas de rebondissements. Malgré un casting un peu inégal dans leur prestation, le film se savoure sans modération.