Quelque chose a mal tourné dans une station de recherche scientifique basée sur la planète Mars. Un escadron armé jusqu'aux dents, à la puissance de frappe sans précédent, est envoyé sur place pour découvrir ce qui s'est réellement passé...
En 2005, Andrzej Bartkowiak, directeur de la photographie sur de nombreux longs métrages avant de se tourner vers la réalisation, met en scène le film d'horreur et d'action "Doom" inspiré de la fameuse franchise de jeu vidéo débutée en 1993 et développée par id Software. Je ne m'attarderai pas sur l'adaptation fidèle ou non des jeux vidéos car n'ayant joué qu'à "Doom 3" je n'arriverai pas à donner un avis pointilleux à la question mais sur ce point, par rapport à ce que j'ai pu lire et entendre, la déception a été de mise...
Autant commencer par ce qui déçoit le plus c'est la faiblesse du scénario. Tout est prévisible de A jusqu'à Z, les dialogues sont peu inspirés, les personnages peu travaillés et l'histoire semble manquer cruellement d'inspiration. C'est fort dommage car au niveau de la mise en forme, elle est beaucoup plus soignée avec une mise en scène impeccable, des effets spéciaux réussis et une photographie excellente. Alors, certes, comme je l'ai stipulé auparavant, le scénario est léger mais les rebondissements sont nombreux et les scènes de combat et de fusillades sont efficaces. D'ailleurs, on aura droit à une très belle séquence filmée à la première personne inspirée directement des jeux vidéo.
Devant la caméra, on peut lister quelques visages familiers comme Karl Urban ("Thor : Ragnarok"...) et Dwayne Johnson ("Rampage - Hors de contrôle"...) tous deux très convaincants dans leurs rôles de marines surentraînés. Nous avons également un petite touche féminine avec Rosamund Pike ("Johnny English, le retour"...) plutôt à l'aise dans le rôle d'une scientifique. Enfin, on notera aussi les présences de Richard Brake ("Cursed : La rebelle"...), Deobia Oparei ("Independence Day : Resurgence"...), Razaaq Adoti ("Resident Evil : Retribution"...) et Al Weaver ("Marie-Antoinette"...).
En résumé, "Doom" est du pur divertissement sans prise de tête riche en hémoglobine et en testostérone. Rien de plus, rien de moins...
