Critique film
Publié le 07/09/2016 à 11:54 par Kévin Aubin
Green Room

6,5 /10
Au terme d’une tournée désastreuse, le groupe de punk rock The Ain’t Rights accepte au pied levé de donner un dernier concert au fin fond de l’Oregon… pour finalement se retrouver à la merci d’un gang de skinheads particulièrement violents. Alors qu’ils retournent en backstage après leur set, les membres du groupe tombent sur un cadavre encore chaud et deviennent alors la cible du patron du club et de ses sbires, plus que jamais déterminés à éliminer tout témoin gênant…
Pour sa troisième réalisation, et après le très remarqué "Blue Ruin", le réalisateur nous entraîne avec un groupe de jeunes dans un survival qui ne convainc qu'à moitié. La faute notamment à un scénario pourtant simpliste qui se veut trop brouillon.
Ainsi, le spectateur s'attend à des twists inattendus mais au final ceux-ci restent bien trop classiques pour convaincre totalement. Pourtant, l'idée de départ est plutôt bonne et l'on sent une réelle volonté de la part du réalisateur de renouveler le genre.
On constate notamment que la photographie est bien travaillée avec des tonalités chromatiques vertes, et que l'ambiance voire l'atmosphère dégagée est oppressante voire anxiogène.
A ce niveau-là, la réalisation est donc de qualité et on ne peut que saluer le travail réalisé. Mais là où le bas blesse c'est au niveau de l'histoire en elle-même où au final peu de choses se passent et où les personnages restent très superficiels. Alors certes, les rôles sont écrits comme ça mais on aurait pu s'attendre à davantage.
Tout en sachant que les acteurs restent tous bons dans l'ensemble notamment le trio de tête avec un Patrick Stewart sans état d'âme, un Anton Yelchin discret voire simplet et une Imogen Poots déterminée voire vengeresse.
Sinon en terme de violence, celle-ci est plutôt bien gérée avec des scènes âpres et expéditives bien mises en scène.
Au final, le film est loin d'être mauvais mais manque d'ambition à certains moments. Et donc le spectateur a dû mal à s'intéresser plus que cela à ce qui se passe. Mais le film a tout de même le mérite d'essayer de renouveler le genre et le réalisateur d'imposer son style.
Ainsi, le spectateur s'attend à des twists inattendus mais au final ceux-ci restent bien trop classiques pour convaincre totalement. Pourtant, l'idée de départ est plutôt bonne et l'on sent une réelle volonté de la part du réalisateur de renouveler le genre.
On constate notamment que la photographie est bien travaillée avec des tonalités chromatiques vertes, et que l'ambiance voire l'atmosphère dégagée est oppressante voire anxiogène.
A ce niveau-là, la réalisation est donc de qualité et on ne peut que saluer le travail réalisé. Mais là où le bas blesse c'est au niveau de l'histoire en elle-même où au final peu de choses se passent et où les personnages restent très superficiels. Alors certes, les rôles sont écrits comme ça mais on aurait pu s'attendre à davantage.
Tout en sachant que les acteurs restent tous bons dans l'ensemble notamment le trio de tête avec un Patrick Stewart sans état d'âme, un Anton Yelchin discret voire simplet et une Imogen Poots déterminée voire vengeresse.
Sinon en terme de violence, celle-ci est plutôt bien gérée avec des scènes âpres et expéditives bien mises en scène.
Au final, le film est loin d'être mauvais mais manque d'ambition à certains moments. Et donc le spectateur a dû mal à s'intéresser plus que cela à ce qui se passe. Mais le film a tout de même le mérite d'essayer de renouveler le genre et le réalisateur d'imposer son style.

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