Critique film
Publié le 08/12/2017 à 12h07 par Kévin Aubin
I Wish - Faites un v½u
5,5 /10

Pas facile de survivre à l'enfer du lycée, Claire Shannon et ses copines en savent quelque chose. Du coup, quand son père lui offre une ancienne boîte à musique dont les inscriptions promettent d'exaucer tous ses v½ux, Claire tente sa chance. Et ça marche ! Argent, popularité, petit ami, tout semble parfait. Mais le rêve a un prix : au fur et à mesure de ses souhaits, des personnes de son entourage meurent dans des conditions particulièrement atroces. Claire le sait : elle doit se débarrasser de la boîte pour sauver sa vie et celle de ses proches avant de faire le v½u de trop.

John R. Leonetti commence sa carrière alors qu’il est adolescent, en travaillant dans l’entreprise d’équipements cinématographiques créée par son père Frank Léonetti. Il suit les traces de son grand frère Matthew F. Leonetti et embrasse une carrière de directeur de la photographie en 1988. Il participe à la photographie de films très différents. Après sa rencontre avec le réalisateur James Wan, il s'est fait spécialiste des films d'horreur. En 1997, il passe derrière la caméra pour la première fois et réalise "Mortal Kombat, destruction finale". Mais c'est en 2014, avec le spin-off de "Conjuring", "Annabelle", qu'il se fait remarquer.

En 2017, il récidive avec un nouveau film d'épouvante-horreur, "I Wish - Faites un v½u", librement adapté de la nouvelle de W. W. Jacobs intitulée The Monkey's Paw. Les films du même genre comme celui-ci sont légions au cinéma, et on ne les compte plus. Avec cet énième film d'épouvante-horreur, le réalisateur ne renouvelle rien et s'appuie sur une histoire déjà-vue. L'histoire d'une jeune fille qui se voit offrir une boîte à musique par son père et qui exauçant ses v½ux, va finir par comprendre la terrible malédiction qui pèse sur elle et son entourage. Avec ce postulat de départ au combien convenu, le réalisateur signe un film bien mièvre qui peine à convaincre sur la longueur. Les ressorts scénaristiques sont courus d'avance, les rebondissements tombent à plat, et même les scènes horrifiques n'arrivent pas à susciter l'effroi escompté. Tous les ingrédients de ce genre de film sont recyclés voire usés et l'ensemble finit par lasser. Même si on n'attendait pas grand-chose de ce divertissement, il faut bien dire que là peu de choses sont à sauver. Le film se suit sans déplaisir mais être bien trop classique dans sa forme et dans le fond, il ne raconte rien de bien nouveau.

Derrière la caméra, John R. Leonetti s'en sort plutôt bien mais là encore rien de bien original. La mise en scène est des plus banales, les décors minimalistes n'apportent pas grand-chose, la photographie n'utilisent pas assez les couleurs sombres typiques au genre de l'épouvante-horreur et la bande-son est simpliste. Une réalisation qui manque d'un petit quelque chose pour surprendre le spectateur. Le spectateur n'est guère surpris et n'a donc jamais vraiment peur de ce qui va arriver.

La jeune actrice Joey King a été choisie pour emmener le film tout de son long. Avec un rôle peu étoffé, elle fait ce qu'elle peut pour sauver les meubles. Pourtant, elle est déjà apparue dans bon nombre de films mais pour l'un de ses premiers grands rôles, son talent est sous-exploitée. Et ce n'est pas les autres acteurs du casting qui viendront dire le contraire puisqu'eux aussi ont des rôles sous-exploités voire inutiles. Ils ne sont là que pour combler des manques évidents dans un scénario cousu de fil blanc.

Pour sa nouvelle réalisation, John R. Leonetti signe un film d'épouvante-horreur tout ce qu'il y a de plus classique. Néanmoins, les amateurs du genre pourront trouver leur compte à condition de ne pas être trop exigeant.

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1 commentaire
Posté par Greg le 11/12/2017 à 18h22
J'irai le voir par curiosité !