Un équipage est contraint d’atterrir en catastrophe sur une planète inconnue. Bloqués dans un milieu hostile, les astronautes vont tenter de survivre dans un monde étrange. Très vite, ils vont se retrouver face à des monstres géants. La planète est peuplée de dinosaures, agressifs et carnivores...
Après le succès surprise du "King Kong" de John Guillermin, remake du classique de 1933, les producteurs voient une aubaine pour proposer à nouveau des films de monstres à petits ou gros budgets. Le film qui nous intéresse ici est clairement un petit budget. En effet, "La Planète des Dinosaures" est un long métrage américain de série Z réalisé en 1978 par James K. Shea qui signera son unique film. Au programme, vaisseau spatial, dinosaures et une bonne dose de second degré...
Car oui, dès les premières minutes de "La Planète des Dinosaures", on se pose rapidement une question qui n'arrête pas de nous tirailler l'esprit : mais à quoi penser les scénaristes pour nous proposer un scénario tellement vide de sens et ô combien ridicule ? Mais, finalement, après avoir visionné une bonne partie du métrage, on se rend compte que c'est tellement décalé que ça en devient amusant et drôle que ce soit fait exprès ou non... Le rythme est lourdement entaché par de trop nombreuses longueurs où les dialogues entre les différents personnages n'en finissent plus et les effets spéciaux sont souvent risibles (un dinosaure qui change de couleur d'un plan à un autre) mais suffisamment crédibles pour se prêter au jeu...
Au niveau du cast, rien de bien exceptionnel. Des acteurs pour la plupart sans expérience et souvent peu convaincants qui n'auront connu qu'un seul film dans leurs courtes carrières. Il n'empêche qu'on trouve tout de même quelques visages familiers comme Pamela Bottaro ("Dimension de la mort"...), James Withworth ("La colline a des yeux"...) et Max Thayer ("Deadringer"...), un habitué de la série Z que l'on retrouvera souvent dans ce genre de production à petit budget.
Bref, "La Planète des Dinosaures" est un film de série Z loin d'être parfait qui accumule les longueurs mais qui serait dommage de rater car finalement c'est drôle, c'est fun, c'est décalé et c'est plein de dinosaures !...