Écrivain en manque d’inspiration, Bernard va passer un séjour dans un hôtel de montagne du nord de l’Italie. Il espère aussi y retrouver Tilde, la femme de chambre dont il est tombé amoureux lors de son précédent séjour. Une fois sur place, il apprend que celle-ci s’est suicidée, et repose dans le cimetière près du lac. Mais les allusions des villageois et surtout la discussion avec un photographe va le porter à croire qu’elle aurait été assassinée.
"La Possédée du Lac" (appelé aussi "La Femme du Lac" lors de sa sortie en France en 1966) est un thriller italien réalisé en 1966 par Luigi Bazzoni et Franco Rossellini qui raconte l'histoire d'un écrivain qui, en panne d'inspiration, va partir séjourner dans un hôtel à la montagne situé au nord de l'Italie. Par la même occasion, il espère retrouver la femme de chambre dont il est tombé amoureux. Mais une fois sur place, il apprend qu'elle s'est suicidée... Néanmoins, après avoir parlé aux villageois et surtout à un photographe, il commence à penser qu'elle a été vraisemblablement assassinée...
Même si le scénario dispose d'un rythme assez lent, je dois avouer que la mise en forme est du plus bel effet afin de renforcer le mystère qui entoure la mort de la jeune femme. Les décors sont magnifiques et servent parfaitement l'histoire, la photographie en noir et blanc est de toute beauté, l'atmosphère est constamment pesante, le montage tout comme la mise en scène sont bien travaillées et participent grandement à instaurer une ambiance anxiogène. Alors, certes, le fond est assez classique dans les grandes lignes mais pour ce qui est de la forme, les cinéastes ont pris le temps de nous proposer quelque chose de solide.
Au niveau du cast, on retiendra les présences notables de Peter Baldwin ("Les Evadés de la nuit"...), Salvo Randone ("Main basse sur la ville"...), Valentina Cortese ("Le Secret de Santa Vittoria"...), Pier Giovanni Anchisi ("Frissons d'horreur"...) et Virna Lisi ("Coplan prend des risques"...).
En résumé, "La Possédée du Lac" est un thriller original doté d'une mise en scène appliquée et de décors magnifiques. Même si le rythme est un peu lent, le film nous captive grâce au travail effectué sur l'image et le montage.
