Critique film
Publié le 08/03/2021 à 12h35 par Grégory
La Vengeance de Siegfried
8 /10

Terminant son initiation chez le nain Mime, Siegfried se forge une épée, et va tuer le dragon Fafnir, se baignant alors dans son sang pour acquérir l'invincibilité. Mais une feuille de frêne se colle sur son dos, lui laissant une partie vulnérable. Il se rend ensuite à la cour des Nibelungen, chez le roi Gunther, où il va tomber amoureux de la belle Krimhilde, la soeur du roi. Ce dernier devant repousser une attaque des Saxons, Siegfried va lui prêter main forte. Ses exploits l'amèneront au statut immortel de héros. Nouveaux associés de s'attaquer à un train. Les frères Reno tomberont-ils dans le guet-apens ?

Grand cinéaste allemand à l'origine de bons nombre de productions du cinéma populaire des années 50/60/70 (une soixantaine de films aux genres variés), Harald Reinl est surtout connu pour avoir adapté des romans d'Edgar Wallace et de Karl May, dont la série des "Winnetou". En 1966, il met en scène "La Vengeance de Siegfried" ou en version originale "Die Niebelungen" ("Les Nibelungen") qui s'avère être la deuxième adaptation de la Chanson des Nibelungen après "Les Nibelungen" réalisé en 1924 par Fritz Lang.

Scindé en deux parties de 80 minutes environ, le scénario nous entraîne au milieu d'un monde fantastique où se mêle les ingrédients classiques de l'univers de la fantasy et du médiéval tel que terrible dragon, brave chevalier, princesse en détresse, royaume en péril et histoire d'amour. Bref, tous les amoureux du genre trouveront leur compte avec un récit captivant, plein de rebondissements, de bravoure, d'action et de romance le tout soigneusement mis en scène. De plus, le film nous offre une mise en forme plutôt sympathique pour l'époque et le budget avec des effets spéciaux de bonne qualité, de jolis décors, des costumes fidèles sans oublier une musique envoutante.

Côté casting, on notera les présences de Uwe Beyer (à l'origine c'est un athlète allemand qui pratiquait le lancer du marteau et a participé à de nombreux championnats dont les Jeux olympiques d'été de 1964 à Tokyo dont il remporta la Médaille de bronze au lancer du marteau) dans le rôle de Siegfried puis Karin Dor ("L'Araignée blanche défie Scotland Yard"...), Rolf Henniger, Siegfried Wischnewski, Maria Marlow ou encore la participation du jeune Terence Hill ("On l'appelle Trinita"...).

En résumé, "La Vengeance de Siegfried" est un divertissement efficace dans le genre "fantasy medieval" qui nous réserve tous les ingrédients que l'on attend dans ce genre de production : romance, courage, princesse, chevalier et créature mythologique le tout servi par un casting très convaincant.

  VOUS AIMEREZ AUSSI :
  RECOMMANDATIONS :
  COMMENTAIRES :
Prénom :
Mail :
Votre mail ne sera pas publié  
Code de vérification
:
0 commentaire