Dans le futur, un mystérieux fléau a mis fin à la civilisation. L’humanité a presque disparu. Dans ce monde abandonné devenu hostile, un père et son fils luttent pour leur survie. Lorsque le premier finit par mourir, il laisse derrière lui le journal qu'il tient secrètement depuis des années. Mais incapable de lire, le jeune homme se lance en quête d'un adulte qui pourrait lui en révéler le contenu. Un voyage vers l’inconnu, au cours duquel il va apprendre que chaque rencontre peut être la dernière.
Voilà une bien agréable surprise de voir une production italienne dans la catégorie science-fiction et plus précisément dans le genre post-apocalyptique avec ce "Land of the Sons" réalisé par Claudio Cupellini qui s'inspire de la bande dessinée éponyme "La Terre des fils" de Gipi. Un long métrage qui sur la forme reste plutôt convaincant mais qui s'avère bien maigre au niveau du fond.
Je ne m'attarderai pas à faire une comparaison entre la B.D et le film car je ne l'ai pas lu au moment où j'écris ces lignes... Avec un scénario écrit par le cinéaste en personne, "Land of the Sons" n'a malheureusement pas l'étoffe de nous proposer quelque chose de consistant, cela ne va pas au bout des choses. L'intrigue ne fait qu'effleurer notre intérêt sans réellement captiver notre attention. La faute sûrement à un rythme très lent qui accumule les longueurs pour un film qui dure presque deux heures... Néanmoins, la mise en scène, les décors et l'écriture des différents personnages restent dans l'ensemble plutôt réussis.
Côté interprétation, les acteurs donnent le meilleur d'eux même avec surtout le jeune Leon de la Vallée très à l'aise devant la caméra malgré son tout premier rôle sur grand écran mais aussi Paolo Pierobon ("Alaska"...), Maria Roveran ("Mamma + Mamma"...), Fabrizio Ferracane ("L'Ordre des choses"...), Valerio Mastandrea ("Le commandant et la cigogne"...) et Valeria Golino ("Hot shots ! 2"...).
Bref, "Land of the Sons" ne brille pas par son scénario qui manque cruellement de finalité mais la mise en scène appliquée et les décors arrivent à nous séduire et permettent au film de nous divertir.
