À Londres, deux étudiants découvrent un homme gisant dans une station de métro. Lorsqu'ils reviennent sur les lieux avec un policier, le corps à disparu. D'autres, disparitions du même genre sont intervenues récemment. Que se passe-t-il dans les entrailles du métro ? L'inspecteur Calhoun mène l'enquête...
Tout premier long métrage du cinéaste américain Gary Sherman, on lui devra en outre "Poltergeist III" en 1988, c'est en Angleterre qu'il tournera le long métrage horrifique "Le Métro de la Mort" dans des décors naturels notamment dans une section de voie de métro désaffectée où il est question ici de mystérieuses disparitions dans une station de métro...
Réalisé en 1972, le film dispose clairement d'une approche contemporaine de l'épouvante avec une atmosphère poisseuse, des scènes tournées dans des décors naturels et non en studios comme c'était souvent le cas dans les années 60-70 et son histoire de dégénéré amateur de chair humaine rappelle évidemment le grand classique de l'horreur "La Nuit des Morts-Vivants". En revanche, l'enquête qui occupe nos protagonistes n'est pas d'un grand intérêt, c'est long, ça tourne en rond et on finit par se lasser au bout d'un moment. De plus, notre ami mangeur d'hommes n'apporte guère de consistance à l'intrigue si ce n'est quelques errances parsemées d'embuches et de meurtres sanglants.
Heureusement le casting est à la hauteur de nos espérances avec en guests stars l'excellent Donald Pleasence ("Halloween, La Nuit des masques"...) dans le rôle de l'inspecteur Calhoun puis l'inégalable Christopher Lee ("Le Hobbit : un voyage inattendu"...) dans celui d'un agent du MI5 Stratton-Villiers. Nous avons également Norman Rossington ("Le Manoir de la peur"...) et David Ladd ("Le fier rebelle"...).
Bref, "Le Métro de la Mort" est un film d'horreur en avance sur son temps qui certes dispose d'une mise en forme soignée avec une atmosphère particulièrement sombre mais qui s'avère bien fade au niveau de son fond avec une histoire un peu trop classique et un rythme assez lent.
