Le rapport de force entre l’homme et l’animal a changé. Dans une campagne reculée, toute rencontre avec le dominant peut devenir hostile.
Après avoir vu la bande annonce, j'admet que j'ai été très intrigué par ce long métrage français nommé "Les Animaux Anonymes" où le rapport de force est inversé... Résultat : les dominés sont les dominants et vice-versa... Nous voilà donc plongé dans une campagne reculée où des êtres humains sont chassés par des cerfs, des chiens qui parient sur des combats d'hommes et j'en passe. Bref, le film de Baptiste Rouveure a de quoi susciter notre curiosité mais en est-il pour autant réussi ?
Dès les premières minutes, nous comprenons rapidement que nous avons affaire à un véritable OFNI (Objet Filmé Non Identifié) avec sa mise en scène caméra à l'épaule souvent maladroite, son absence de dialogue et son montage parfois surprenant qui casse le rythme du métrage. Je dois dire que c'est déstabilisant, d'un côté, nous avons un récit qui semblait prometteur sur le papier et d'un autre côté, nous avons une mise en forme inhabituelle qui risque de lasser très vite de nombreux spectateurs... L'intrigue a beaucoup de mal à captiver l'attention du spectateur, on suit plusieurs personnages humains sans pour autant les qualifier de personnages principaux tellement leurs présences sont mal exploitées dans l'histoire. On a beaucoup de mal à s'attacher à eux et à se soucier finalement de leurs destins...
Pour le casting, même si l'écriture de leurs personnages est décevante, les acteurs sont plutôt convaincants dans l'ensemble avec surtout Thierry Marcos, Pauline Guilpain, Aurélien Chilarski et Emilien Lavaut.
Pour résumer, "Les Animaux Anonymes" est un film brouillon qui manque de finalité dans son déroulement. L'intrigue peine à nous convaincre et les personnages sont mal exploités.
